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Les 100 qui font la ville

2025

Plus de 50 000 acteurs de la maîtrised’oeuvre et de la maîtrise d’ouvrage constituent aujourd’huile peuple français du bois. Association à but non lucratif trèsactive depuis sa création en 1989, le CNDB peut s’enorgueillird’avoir fait la promotion d’une filière à la pointe dela décarbonation. (...)

Des architectes et urbanistes méditerranéens, travaillant au quotidien entre mer et montagne… Arnaud Réaux et Lola Lautussier ont implanté leur agence à Nice. Arnaud Réaux est architecte DE-HMONP et urbaniste. Il a fondé Nommos en 2015. (...)

La tête dans les étoiles, les pieds bien ancrés sur le plancher des vaches… C’est ainsi qu’avancent Adrien Mazeau et Basile Goussard, deux jeunes trentenaires, associés au sein d’une start-up en pleine croissance. (...)

« Envie de faire de l’immobilier autrement... ». Ce désir, Matthias Navarro le porte depuis plus de vingt ans et ses premiers pas au sein du service juridique du groupe Duval. Cet avocat de formation, fils d’un père ingénieur-urbaniste, en a fait la devise du groupe Redman, promoteur immobilier « bas carbone » qu’il a fondé en 2007 avec son compère aixois Nicolas Ponson. (...)

Un acteur privé parfaitement sensible aux enjeux territoriaux, c’est ainsi que peut se résumer le profil de Ludovic Mouly. Et pour cause : son parcours comporte des engagements sur les deux versants. (...)

Karine Mottier possède l’art du rebond. La crise immobilière ? « Il faut profiter de ces moments pour se réinventer », répond-elle. Et de passer des paroles aux actes… Directrice de la maîtrise d’ouvrage urbaine de Réalités, elle a quitté le groupe nantais à la fin décembre 2024, avant de… reprendre ses études ! En ce mois de janvier 2025, cette Lorientaise de naissance a mis le cap sur l’École nationale des ponts et chaussées, à Champs sur-Marne (Seine-et-Marne), pour y suivre les sessions du Mastère Spécialisé Immobilier et Bâtiment Durables (IBD). (...)

Christophe Millet aime à répéter qu’« il n’y a pas de fatalité. » Rien ne le prédisposait, en effet, à devenir architecte. « Je suis issu d’un territoire, la Saône et-Loire, où l’architecture n’est pas spécialement présente. Et je suis fils d’ouvrier. » De charpentier, plus précisément. D’où une jeunesse passée à accompagner le paternel sur les chantiers, à toucher à tous les métiers du bâtiment, un monde que Christophe Millet confie adorer. (...)

Tu seras sportif de haut niveau mon fils… ou bien promoteur ! Mickaël Merz a grandi au bord des terrains de handball. Normal pour le fils d’un sportif professionnel. Son père, Claude Merz, a joué à haut niveau dans les années 70, avant de devenir président du Fenix Toulouse Handball. « Le hand, j’y passais tout mon temps en dehors de l’école, j’ai commencé à jouer à l’âge de 11 ans, jusqu’à mes 29 ans. C’était une période fabuleuse, j’ai disputé plusieurs coupes d’Europe et joué en équipe de France… J’ai appris à gagner, mais aussi à me relever très vite en cas de défaite. D’ailleurs, cet état d’esprit ne m’a jamais quitté, je l’insuffle aujourd’hui à mes équipes en cas de coup dur », raconte celui qui est devenu, depuis, promoteur immobilier, à la tête de Sporting Promotion. (...)

Comme il arrive parfois que des instrumentistes sortant du conservatoire forment un ensemble de musique de chambre pour se lancer dans une carrière collective, meat réunit des architectes et urbanistes originaires du Massif central, tous membres de la promotion 2015 de l’École nationale supérieure d’architecture de Clermont-Ferrand. (...)

Un changement de style, mais aussi de carrure. La nouvelle ministre du Logement, Valérie Létard, affiche en effet un CV autrement plus musclé que celui de son prédécesseur Guillaume Kasbarian. Cette native du Nord a en effet commencé sa carrière politique auprès de Jean-Louis Borloo, du temps où il était maire de Valenciennes (...)

Un promoteur « partenaire, citoyen, créatif ». Le sens de la synthèse de l’X-Ponts Virginie Leroy lui fait condenser en trois mots la direction qu’elle souhaite faire prendre à Vinci Immobilier, qu’elle préside depuis l’été 2023. (...)

A la tête de l’agence d’urbanisme du pays d’Aix-Durance (AUPA) depuis le printemps 2016, Serge Lerda est la preuve que l’on peut naître à Marseille en faisant une grande partie de sa carrière professionnelle à Aix-en-Provence. Un parcours en forme de pied de nez pour qui connaît l’antagonisme historique entre ces deux cités voisines et pourtant si différentes. (...)

Axé initialement sur les sciences politiques – un Master recherche à l’IEP de Bordeaux puis le cycle d’urbanisme de Sciences Po Paris –, Pierre-Jean Lemonnier évolue depuis une grosse décennie dans le conseil en urbanisme commercial, au sein de l’agence Bérénice. (...)

Issue d’un environnement familial traversé par des questions sur l’écologie des milieux, Alexandra Lebert a tôt la conviction que ce domaine sera professionnellement le sien, et plus particulièrement dans une approche technique. Elle intègre directement le Centre scientifique et technique du bâtiment en 2007, après avoir décroché son diplôme d’ingénieure en génie énergétique et environnement à l’INSA Lyon. Elle y est restée fidèle, tout en évoluant constamment en son sein. Après avoir piloté différents projets de recherche, puis pris la responsabilité de l’équipe Environnement, elle a rejoint en 2020 la Direction Recherche et Innovation. (...)

La transformation urbaine est le fil rouge de son parcours, à travers des défis aussi variés qu’exigeants : la préparation de l’aventure olympique ; le développement de la filière bois en France ; et last but not least, la mutation des quartiers politique de la ville dans le contexte de la transition écologique. (...)

« On est à un moment où on a beaucoup attendu, on a beaucoup procrastiné et maintenant il faut aller vite pour atteindre nos objectifs ». Après une formation en ingénierie de l’environnement et en gestion de l’énergie l’IUT de Nantes pour le premier, et en urbanisme à la Sorbonne pour le deuxième, François Peyron et Florian Dupont se rencontrent chez Franck Boutté Consultants où ils travaillent pendant six ans avant de lancer Zefco. (...)

Le jury du Pritzker Prize a choisi l’architecte japonais Riken Yamamoto comme lauréat pour l’année 2024. Le jury était présidé cette année par Alejandro Aravena, architecte et lauréat 2016. Des mots même du jury, ce prix est une « reconnaissance des qualités de talent, de vision et d’engagement qui ont constamment apporté des contributions significatives à l’humanité et à l’environnement bâti à travers l’art de l’architecture ». (...)

Ingénieur ESTP, Gaëtan Wargny se lance en 2011, en parallèle de son MBA de l’ESSEC, dans un contrat d’apprentissage chez Altarea Cogedim, comme responsable du développement dans la filiale Cogedim Résidence. C’est à cette période qu’Altarea Cogedim remporte le projet Place du grand Ouest, pièce du nouveau centre-ville de Massy Atlantis. Il intégrera le groupe et y poursuivra un parcours jalonné de projets urbains. (...)

"J’aime beaucoup dessiner, construire les choses mais j’ai besoin de les situer dans leurs contextes, pas seulement sur la question de la spatialité mais aussi les enjeux politiques et les questions d’inégalités ». Diplômé de l’Ensa Paris-Belleville où il enseigne aujourd’hui, Feda Wardak n’a pas une pratique classique de l’architecture. Après ses études, il monte avec un groupe d’amis Aman Iwan, une plateforme éditoriale leur permettant d’écrire sur l’architecture, l’urbanisme et l’aménagement du territoire sous un prisme international qui intègre des notions décoloniales, d’extractivisme et d’impérialisme. (...)

UR est un bureau d’architecture et d’urbanisme fondé en 2019 par Chloé Valadié et Gaétan Brunet, et basé à Pantin et à Bordeaux. « UR », en une double référence à l’antique cité de Mésopotamie et à l’Urban Re-identification Grid d’Alison et Peter Smithson qui, dans les années 1950, réinterrogeait certains aspects du fonctionnalisme issu de la Charte d’Athènes. (...)

De son bureau au deuxième étage de la mairie, Cédric Van Styvendael a une vue imprenable sur le coeur de ville de Villeurbanne, si singulier par ses formes, mais aussi son mode de gestion. Ces fameux Gratte-Ciel, imaginés par son prédécesseur Lazare Goujon et l’architecte Môrice Leroux, il y a 90 ans. Un héritage inspirant et engageant pour celui qui s’est installé en 2020 dans le fauteuil de maire de la deuxième ville de la métropole de Lyon. (...)

Ingénieure de Centrale Lyon en parallèle d’un diplôme d’études initiales en architecture de l’Ensa de Lyon, au moment des premiers choix professionnels Marianne Troadec souhaite plutôt se tourner « vers l’échelle urbaine, le montage d’opérations » et trouve une formation qui lui correspond avec le Master mention Gestion des territoires et urbanisme de Sciences Po.(...)

Tout terrain, basée à Paris, Bordeaux et dans les Vosges, se présente comme « une coopérative d’architecture et d’urbanisme, qui pratique une approche sociale et écologique, à travers une démarche culturelle et narrative ». Mais encore ? Ses quatre « roues motrices » se disent citoyen.ne.s, prônant la polyvalence, défendant le terrain et croyant aux récits.(...)

ON. Ce phonème près de l’entrée, 79 rue du Dessous des Berges, dans le 13e arrondissement de la capitale, révèle un peu de l’identité du lieu et de ses activités. Porte et baie vitrées extérieures, volumes intérieurs généreux, la lumière est ici en amie. Vincent Thiesson ouvre le chemin jusqu’à son bureau. Parler avec un concepteur-lumière, c’est se laisser conduire aux frontières de la matière visible, c’est s’imprégner des mises en scène lumineuses qui animent places, façades, squares, rues, passages, tout ce qui fait la ville.(...)

Au sortir de ses études de philosophie, Yoann Sportouch ne se voyait pas enseigner. Déjà très engagé sur le terrain associatif, notamment sur les questions de la lutte contre les discriminations et des quartiers populaires, il voulait cultiver ce « lien avec la cité » si important pour lui. (...)

Sortons du Bois. En trois mots, le nom de cette agence basée à Mulhouse résume très largement les facettes de sa personnalité : emprunter des chemins peu balisés de l’aménagement, faire du paysage le pilier de l’approche, et savoir surprendre donneurs d’ordre et usagers par une inventivité et un degré d’ingénierie que ne laisse pas soupçonner la taille somme toute modeste de huit urbanistes-paysagistes et architectes. (...)

Elle se projetait dans l’univers artistique, en lien avec la scénographie. C’est justement la raison pour laquelle Lina Singer intègre dans le courant des années 80 l’Ecole nationale des arts appliqués et des métiers d’art (Ensaama) Olivier de Serres, à Paris. (...)

C’est en soulignant « son ambition d’écologiser la fabrique de la ville » que le jury du Grand Prix de l’urbanisme 2024 a désigné lauréate l’architecte-urbaniste Claire Schorter. « Conciliant ville et agriculture, usages et parcellaires, ses réalisations démontrent qu’il est possible de proposer des projets plus sobres, plus résilients face au changement climatique, mais aussi plus agréables à vivre. […] Ses travaux, sa pensée et son engagement […] mettent au cœur du projet les habitants ainsi que des projets urbains qui réincorporent l’intérêt général au sein des territoires. Elle ouvre ainsi des voies d’action opérantes, des démarches d’anticipation et d’appropriation, qui pourront éclairer utilement les pratiques d’aménagement à l’avenir ». (...)

Urbaniste de formation (Master 2 de l’Université Paris 1 Panthéon-Sorbonne et Mastère Management urbain, environnement et services de l’ESSEC), Marine Seemuller a mené un parcours diversifié entre études de projets (Solidere, Setec organisation), programmation commerciale (Procos), enseignement (Université Paris Est Marne-la-Vallée, ENSNP), aménagement (EPA Paris-Saclay) et développement immobilier (REI Habitat). Elle a rejoint le groupe Redman en 2021 comme directrice du développement puis en mars 2024 directrice de l’agence Paris Ile-de-France, avant d’être nommée directrice générale adjointe Développement du groupe, succédant à Sophie Rosso. (...)

C’est un homme de gros enjeux sociaux, sociétaux et environnementaux. Il a été aux premières loges de la rénovation urbaine. Il œuvre aujourd’hui pour l’action internationale en matière de ville durable. (...)

Été 2003. La jeune Sanaa a vingt ans. Et une canicule d’une ampleur exceptionnelle frappe la France. Les conséquences sur la population et les infrastructures sont importantes, au point de provoquer une crise politique. Cet épisode met, en effet, en évidence des dysfonctionnements au sein des services de santé, et l’isolement des personnes âgées. Nombre d’entre elles perdent la vie. Dans le seul département du Val-d’Oise, où Sanaa a grandi, ces records de température causent une hausse des décès de 75 % par rapport à un mois d’août normal. La jeune femme est choquée : « Dans les quartiers, beaucoup de nos anciens sont partis. (...)

C’est l’un des piliers de l’ADI, l’Association des directeurs immobiliers. Magali Saint-Donat y traite des sujets clés pour guider les acteurs immobiliers dans la complexité des transitions, à travers la commission RSE (Responsabilité sociétale des entreprises) qu’elle copréside depuis une dizaine d’années. (...)

Inciter et aider les particuliers à accueillir, chez eux, des personnes réfugiées : la démarche semble peu dans l’air du temps. Certains pourtant s’obstinent à vouloir pratiquer cette politique de la main tendue qui fait de l’hospitalité un engagement concret. David Robert est de ceux-là. (...)

« Je suis peut-être jeune urbaniste mais j’ai des cheveux blancs ». A 29 ans, et après un an au poste de délégué général, Hugo Réveillac a repris ses fonctions de président du Collectif national des jeunes urbanistes qui lui avait valu de faire partie des « 100 qui font la ville » en 2020. Il est toujours animé par la volonté de faire reconnaître les compétences d’urbaniste et d’améliorer le cadre d’emploi des jeunes diplômés. (...)

Demander à Hélène Reigner de décrire son métier et ses fonctions prend un peu de temps. Cette mancelle fille d’enseignants est, prenez votre souffle... professeure des universités en aménagement et urbanisme, directrice de l’Institut d’urbanisme et d’aménagement régional (IUAR) de l’université d’Aix-Marseille et depuis quatre ans responsable scientifique du programme POPSU Territoires (plate-forme d’observation des stratégies urbaines et territoriales). (...)

« Une place, un destin ». C’est le slogan qu’avait trouvé Sonia de la Provôté lorsqu’elle était première adjointe au maire de Caen, en charge de l’urbanisme, de l’habitat et du renouvellement urbain, et qu’un de ses sujets était de redonner de la cohérence au centre-ville. (...)

Ensemblier de la ville, André de Pompignan l’est devenu très officiellement à l’automne 2022, lors de sa nomination à la présidence de Spirit Grands Projets, la nouvelle filiale du groupe immobilier chargée du développement de morceaux de ville mixtes et durables. (...)

« En matière d’enjeux climatiques et de développement durable, le bâtiment est le secteur qui propose le plus de solutions », assure Véronique Pappe, directrice d’Ekopolis. Encore faut-il les expérimenter, les évaluer, et les diffuser. C’est la mission que s’est fixée l’association : accélérer la mise en œuvre de pratiques durables chez les professionnels du bâtiment et de l’aménagement en Ile-de-France. (...)

Brian Padilla ne s’en cache pas : il voue une véritable passion à ce qui ressemble à première vue à un bourdon mais qui est en fait une mouche, dont l’espèce répond à la douce appellation de Pocota personata. « Elle appartient à la famille des Syrphes », précise-t-il. Et pour la petite histoire, celle-ci évolue au sein de boisements « matures, très anciens, traduisant un habitat le plus souvent d’une remarquable qualité écologique ». Il parle également avec passion de différentes espèces de tortues marines dont il lui arrive encore aujourd’hui de suivre la ponte annuelle sur l’archipel guadeloupéen, pour le compte de l’association Kap Natirel. (...)

En charge des opérations de portefeuilles de centres commerciaux chez Unibail-Rodamco-Westfield, de janvier 2017 à octobre 2022, avant de créer sa propre structure de conseil et de gestion immobilière dédiée au développement de l’attractivité commerciale des cœurs de ville, Marine Onfray ne s’est pas privée de rejoindre une structure semi-publique en octobre 2023. Cela fait plus d’un an maintenant qu’elle tient les rênes de la Foncière Centres-villes vivants, créée par la Métropole du Grand Paris sous l’impulsion de son président Patrick Ollier, et près de dix ans qu’elle commerce avec les acteurs de la redynamisation des centres-villes.(...)

Face à l’urgence, il prône la radicalité. Son Atelier Le Vent se lève !, fondé en 2022, « se revendique d’une écologie profonde. En portant l’idée d’une bifurcation systémique, de nouveaux imaginaires et en mobilisant les forces humaines et non-humaines, (il) s’engage dans l’adaptation de nos sociétés aux grandes bascules écologiques du XXIe siècle et dans la régénération des milieux de vie altérés par la modernité. (...)

Un jour qu’elle cueillait des haricots beurre dans le silence d’un jardin associatif quelque part dans Paris, un gosse s’est approché d’elle, tout surpris : « je ne savais pas que ça poussait comme ça les frites ! » Cette petite phrase a changé radicalement le parcours de Nadine Lahoud. Elle travaillait à l’époque chez Leroy-Merlin, où elle « a tout fait, depuis manutentionnaire jusqu’à chef de secteur ». Ce jour-là, elle a décidé de « quitter le bricolage » pour créer des potagers dans les écoles et y développer des projets pédagogiques autour de la nature. (...)

« Sans un logement digne et sans un logement qui laisse un peu de reste à vivre à la fin du mois, rien n’est possible. Le logement social est essentiel », plaide Christine Laconde. Diplômée de l’Institut national agronomique Paris-Grignon, elle débute sa carrière à l’assemblée permanente des chambres d’agriculture où elle vit la première réforme de la Politique Agricole Commune. (...)

« L’urbanisme transitoire peut être une réponse en soi, la participation citoyenne aussi, mais pour nous c’est en mélangeant les deux qu’on obtient une réponse lisible auprès des habitants et en même temps un outil opérationnel auprès des maîtrises d’ouvrage », Aude Masboungi en est convaincue. (...)

C’est avec « le sentiment du devoir accompli » que Yann Kryzinski a pris en septembre ses nouvelles fonctions de directeur général exécutif de la Société de livraison des ouvrages olympiques (Solideo), dont il était le directeur des opérations depuis 2020. (...)

En 2014, Fatoumata Koné est approchée par des militants écologistes du 19e arrondissement de Paris pour les rejoindre dans leur campagne municipale. C’est le discours, partant du local, sur l’égalité entre les arrondissements qui a convaincu cette militante associative engagée sur les questions sociales et formée au marketing à l’université Paris 3 puis à l’Inseec. (...)

Un trio d’architectes rangé derrière la bannière du fondateur. François Kern, Anne Iacazio et Matthieu Salvaresi sont les murs porteurs de « Kern + Associés », une agence marseillaise d’architecture et d’urbanisme qui porte le nom du premier. (...)

C’est un « passionné du vivant » qui a été nommé commissaire général au Développement durable et délégué interministériel au développement durable, depuis le 2 septembre dernier, succédant à Thomas Lesueur. Diplômé de l’Ecole nationale du Génie rural, des eaux et des forêts et d’AgroParisTech, ingénieur en chef des ponts, des eaux et des forêts, Brice Huet a commencé son parcours à l’Office national des forêts durant cinq ans avant de rejoindre le ministère de l’Agriculture et de l’alimentation comme chargé de négociations Politique agricole commune puis conseiller du ministre de l’Agriculture, en charge du développement durable, de la forêt et des Outre-mer. (...)

Il partait pour des études plutôt courtes. D’abord un BTS géomètre-topographe puis une licence professionnelle en géographie. Nous sommes alors en 2008 « et ce n’était pas vraiment le bon moment pour se retrouver sur le marché de l’emploi », sourit avec le recul Timothée Hubscher, directeur planification & résilience des territoires chez Citadia, l’une des quatre entités du groupe Scet, partie conseil en urbanisme et en aménagement. (...)

A-t-il, à 45 ans, déjà fait le tour de la question ? Razzy Hammadi affiche un parcours relativement supersonique, jalonné par les étapes du conseil aux politiques publiques de l’habitat et à l’organisation du logement social, du financement des infrastructures (au sein du fonds Meridiam), de l’information spécialisée via sa création, il y a bientôt huit ans, de l’agence News Tank Cities. Cette carrière s’est aussi autorisée un détour par la politique, comme député PS de Seine-Saint-Denis dansle secteur de Montreuil et Bagnolet. (...)

Ville post-carbone, ville durable, ville verte… Chaque projet de transition urbaine prenant en compte des enjeux environnementaux porte une vision d’aménagement différent donnant souvent lieu à des solutions radicalement distinctes. (...)

« Il y a une politique publique de l’énergie, une politique de l’eau mais le ZAN n’est pas en lui-même une politique des sols. Il faut articuler beaucoup plus d’enjeux : agricoles, de séquestration du carbone, etc. », affirme le président et fondateur de l’Institut de la transition foncière. (...)

« Au lycée, j’aimais les maths et le dessin » : fils de professeurs, Emmanuel Dujardin n’était pas prédestiné à l’architecture. Ce lillois aujourd’hui à la tête de Rougerie+Tangram, une agence d’architecture au rayonnement national ancrée à Marseille et sur la Seine, a eu le déclic en rencontrant un ami de ses parents qui était architecte dplg. « Le croisement de la création graphique et de l’ingénierie m’a tout de suite passionné », se souvient-il.
Après son Bac, direction l’ESA Saint-Luc de Tournai en Belgique, école pluridisciplinaire avec un cursus architecture « dotée d’une approche technique très prononcée comme des cours sur la résistance des matériaux », suivie d’une spécialisation en visualisation 3D et informatique, à Marseille...

Il n’a pas de fiche Wikipédia, ce qui singularise encore un peu plus ce personnage au profil atypique en politique, élu maire de Saint-Brieuc en 2020, son premier mandat. Mais si Hervé Guihard préfère l’engagement à la lumière, l’homme a été rattrapé en septembre dernier par la machine infernale médiatique en venant allonger la liste des maires agressés. (...)

Adepte des circuits courts, François Duchaine ne pouvait trouver meilleur berceau que ses Vosges natales pour enraciner le concept d’écoquartier biosourcé qui a assuré le succès des Constructeurs du bois (CDB). Mécanicien de formation, c’est à l’Ecole nationale supérieure des industries du bois (Enstib) d’Epinal qu’il a obtenu son diplôme d’ingénieur voici trente ans. La municipalité spinalienne lui a offert l’opportunité de construire, sur la friche d’une ancienne usine textile, un complexe constitué d’une résidence étudiante, de logements sociaux et privés, de commerces et de services. Réalisés par des charpentiers et fabricants de panneaux vosgiens, les quatre bâtiments implantés en bordure de Moselle constituent aujourd’hui le site pilote d’autres projets de réhabilitation mixtes dans des zones à faible densité.

Pourquoi « San » ? « C’est un clin d’œil au Japon, un suffixe équivalent de “Madame” ou de “Monsieur”, une sorte de particule de politesse », éclaire celle que tout le monde connaît en tant que Johanne et très peu finalement en tant que « Madame » Guichard Floc’h. (...)

Paris La Défense résonne encore des exploits olympiques de Léon Marchand. Mais déjà, il faut écrire la suite : la feuille de route qui plongera le quartier d’affaires dans le grand bain de la transition. Le passage de relais s’annonce fluide puisque Myriam Diguet, qui a pris il y a un an la direction de l’Atelier urbain Paris La Défense, est elle-même une ancienne nageuse de haut niveau, notamment finaliste aux championnats du monde universitaires. Des compétences sportives que cette Montpelliéraine dit utiliser au quotidien dans son métier. (...)

« Gestionnaires de galeries marchandes nous étions, gestionnaires de quartiers nous sommes devenus ». Antoine Grolin revendique pour Nhood, qu’il préside, une légitimité particulière à incarner la mutation en profondeur des opérateurs immobiliers vers la mixité permettant de créer ou recréer la ville dans toutes ses fonctionnalités. Cette légitimité provient de la maturation dans le temps, dans la mesure où les « solutions immobilières » de Nhood reprennent depuis 2021 le flambeau du travail accompli par les foncières Nodi et Ceetrus (ex-Im-mochan). (...)

« Avec le dégel, on peut mobiliser les fonciers gelés ; découvrir les ressources cachées des territoires (énergies, savoir-faire, matériaux locaux, nécessaires à la frugalité) ; mais aussi réinterroger des controverses mises sous le tapis et pourtant fondamentales (développement économique vs écologie, attachement à la maison individuelle vs sobriété foncière), tout ceci afin de trouver les bonnes portes de sortie. » En un clin d’œil, la fondatrice du studio éponyme fait mine de rien le tour de la question du réchauffement climatique. Après une première vie dans la maîtrise d’œuvre urbaine privée (Urban Act) puis une longue expérience en agence d’urbanisme (APUR, Institut Paris Région au nom duquel elle a assuré le commissariat scientifique et la production de l’exposition du pavillon francilien de la Bap! 2022, Biennale d’architecture et de paysage à Versailles), Cécile Diguet a eu « envie de déployer (ses) ailes », qui l’avaient déjà menée jusqu’en Argentine, en Jordanie ou en Géorgie, mais cette fois pour un vol libre, plus léger et en apesanteur.

Inclassable. Et de par le fait incontournable. À la base, Sylvain Grisot n’est pas urbaniste mais anthropologue. À ce titre, il est de la dernière génération à effectuer un service militaire en coopération, en Tunisie, à l’Institut de recherche sur le Maghreb contemporain, dont il gère durant deux ans la revue scientifique. (...)

« Je suis architecte depuis trente-cinq ans. Pendant vingt ans j’ai fait comme les autres. Jusqu’au moment où j’ai trouvé que cela n’allait pas assez loin. J’ai alors commencé à penser décroissance », explique Frédéric Denise. Avec une forte interrogation : « Comment rester architecte alors que c’est un des métiers les plus impactants pour l’environnement ? C’est là que j’ai voulu redéfinir mon architecture : construire le mieux et le moins possible. Je suis un militant, j’essaie de changer le monde en faisant. »

« L’architecte est au bon endroit pour lier les questions sociales et écologiques s’il fait un gros pas de côté par rapport à l’industrie et qu’il s’engage sur la question programmatique pour lui donner ses meilleures chances ». Cette volonté de créer des projets alliant les questions sociale et écologique est au cœur du travail de la Scop d’architecture Grand Huit. (...)

« Mon travail, c’est de faire en sorte que les hypothèses que je fabrique fasse prendre les meilleures décisions possibles au nom d’une science connue, d’une évaluation avérée ». Titulaire d’un diplôme de l’Ensa Paris Val-de-Seine, d’un DEA « Jardins-Paysages-Territoires » de l’EHESS, d’un doctorat en urbanisme à l’EUP et d’une habilitation à diriger des recherches en géographie à l’ENS Lyon, Eric Daniel-Lacombe est un architecte multitâche qui met la pluralité de ses formations au cœur de son métier. Tout juste diplômé, il commence à enseigner dans des écoles d’architecture. Aujourd’hui titulaire de la chaire « Nouvelles urbanités face aux risques naturels » à l’Ensa Paris-La Villette, il anime depuis 15 ans un cours sur les problématiques liés aux risques « naturels ». A raison de 20 étudiant.e.s par an, il a formé 300 architectes sur ces questions. Une « grande fierté » pour lui.

Diplômé de l’école Polytechnique et de l’Ecole nationale des Ponts et chaussées, Benoît Gérardin a commencé son parcours comme ingénieur d’arrondissement voirie-travaux publics au Conseil départemental du Nord pendant trois ans. (...)

« Encore aujourd’hui, cela me fait drôle de m’assoir dans son fauteuil », avoue Patrice Costa, président de l’Institut européen d’écologie de Metz, en s’installant devant le bureau qu’occupa son prédécesseur et « père spirituel », le botaniste messin Jean-Marie Pelt. Grand reporter, auteur, naturaliste et ornithologue, l’ancien journaliste occupe depuis le printemps 2023 l’étage de direction du cloître des Récollets. C’est dans ce couvent médiéval organisé autour d’un jardin de simples, plantes médicinales jadis obligatoires dans les lieux recevant du public, que Jean-Marie Pelt peaufina le concept d’écologie urbaine dans les années 70.

Diplômé de l’Ecole polytechnique – son rêve d’enfant - et ingénieur du Corps des Mines, Benjamin Fremaux a commencé sa carrière comme chef de la division Développement Industriel et Énergie de la DRIRE Languedoc-Roussillon, également chargé de mission « développement économique et recherche » auprès du Préfet de région. (...)

« L’architecture est une discipline profondément utile » : de son bureau perché dans les étages de l’Institut méditerranéen de la ville et des territoires (IMVT), Hélène Corset-Maillard a une vue plongeante sur la Méditerranée.
Mais aussi sur la porte d’Aix, entrée de ville de Marseille dont le tissu est régénéré par Euroméditerranée, opération d’intérêt national dont l’IMVT est l’un des emblèmes, au croisement de l’architecture et de l’urbanisme.

Chercheur en psychologie sociale à l’Université de Lyon, associé à la Chaire Innovation publique, Nicolas Fieulaine croule sous les sollicitations en sa qualité de spécialiste de l’approche comportementale. L’Etat, l’Ademe, la
SNCF qui lui confie la direction scientifique de la « Nudge unit SNCF Francilien », les territoires, les métropoles, les GIEC locaux... Les décideurs publics sont de plus en plus nombreux à faire appel à ses lumières. (...)

En tant qu’architecte, elle a participé deux fois au concours : Europan 6, en Suisse, en 2001-2002 et Europan 11, à Toulouse, en 2010-2012. Elle a ensuite collaboré avec l’association Europan pour expertiser les projets
des autres candidats. Et en juin 2024, elle a pris ses fonctions de secrétaire générale de l’association, à la suite d’Isabelle Moulin, qui a pris sa retraite. Autant dire que Julie Fernandez connaît de l’intérieur les enjeux et défis
de ce concours international : « Faire bouger les lignes ! C’est une bouffée d’oxygène, un espace de générosité et un temps de réflexion. (...)

Un portrait : n’était-ce pas anachronique au moment même où « les acteurs de l’aménagement et de l’urbanisme devaient reconsidérer leurs pratiques pour sortir d’un modèle qui avait conduit à gager l’avenir de la planète et menaçait aujourd’hui la viabilité de nos milieux de vie ? Plus que la mise en exergue de leur parcours, n’était-ce pas plutôt leurs convictions et leurs engagements pour édifier de nouveaux espaces de cohabitation plus justes et soutenables qu’il convenait aujourd’hui d’exposer ? ».

On ne présente plus Yves Contassot, figure familière de l’écologie française des trente dernières années. Conseiller de Paris depuis 2001, adjoint au maire Pierre Delanoë durant sept ans, il éveilla la capitale à la protection de son environnement, et en particulier de ses espaces verts, et à l’impérieuse nécessité de lutter contre le réchauffement climatique.

« Un bon promoteur est un ensemblier urbain capable de trouver la juste équation immobilière, qu’il s’agisse d’un foncier à recycler, d’un immeuble à transformer ou d’un patrimoine à réhabiliter. L’enjeu est de conjuguer qualité de la transformation urbaine, soutenabilité du modèle économique et co-production avec les acteurs publics, garants de l’intérêt général, tout en minimisant l’impact environnemental du projet. » Après un diplôme à Sciences Po Paris, Sharon Elbaz passe l’agrégation d’histoire à la Sorbonne et devient enseignantchercheur pendant une dizaine d’années. (...)

Un tandem architecte / urbaniste qui souhaite passer les zones commerciales à la moulinette citadine. Bien avant que le gouvernement Attal lance un appel à manifestation d’intérêt pour le plan de transformation des zones commerciales, Renaud Tarrazi et Céline Betito ont planché sur le devenir des boîtes à chaussures de la grande distribution. Le premier, architecte, colosse sympa à la tête de MAP architecture, une des plus grosses agences d’architecture et d’urbanisme de la métropole marseillaise, et la seconde, urbaniste en libéral passée par des bureaux d’études et des groupes de promotion (Akeris, Quartus), ont créé CHUTT (Collectif d’Hybridation Urbaine
des Territoires de Transition), démarche qui fait de l’hybridation urbaine la nouvelle boussole de la revitalisation de ces mégas malls périphériques menacés d’obsolescence. A l’origine du projet, Céline Betito se souvient : « En 2022, après cinq ans en tant que responsable du développement chez Quartus, j’ai eu envie de créer ma boîte. Durant la crise sanitaire, hantée par les enjeux d’habitabilité, j’avais suivi une formation d’architecte d’intérieur. Diplôme Bac + 5 en poche, je suis allée voir Renaud que j’avais croisé à plusieurs reprises en lui disant : ’’J’ai une idée à te proposer’’... ». Au départ, le projet consistait à explorer les enjeux de porosité urbaine, cette capillarité des usages qui forme le ferment de l’urbanité. « En discutant avec Renaud, la porosité a rapidement glissé vers le concept d’hybridation », rembobine l’urbaniste.

« Je fais de l’architecture pour faire des bâtiments accueillants et protecteurs ». « L’architecture ça se partage, c’est un système ouvert, dans lesquels différents acteurs de différentes formations, intérêts peuvent s’exprimer, et c’est à nous d’en faire la synthèse. (...)

Multidiplômé - DESS Démographie et statistiques et DESS Aménagement du territoire de l’université de Bordeaux, DEA d’études urbaines de l’université de Toulouse – Jean Jaurès, docteur en aménagement et urbanisme de l’université Paris-Sorbonne –, Alain Cluzet a mené un parcours tout entier dédié au service public : à la DDE de Seine-et-Marne, puis dans des villes (Saint-Germain en Laye comme directeur de l’urbanisme, de l’environnement et de l’habitat, Saint-Etienne comme directeur de l’aménagement, de l’urbanisme et de l’habitat puis comme DGA aménagement, économie et environnement) ; au conseil départemental de l’Essonne comme
directeur général adjoint sur les champs du développement économique, de l’aménagement urbain, des aides aux collectivités et des co-financements Région-Etat ; puis à des postes de directeur général des services à la
communauté d’agglomération du Plateau de Saclay, à la mairie de Courbevoie (en même temps que DGA de l’établissement public territorial Paris Ouest La Défense), et au Grand Avignon.

S’il fallait désigner une mémoire du rapport entre biodiversité et ville, Philippe Clergeau pourrait prétendre au titre. L’actuel président du conseil scientifique de Plante & Cité, plateforme d’échange de pratiques et études entre quelque 700 membres sur le végétal en milieu urbain, et professeur émérite au Muséum national d’histoire naturelle s’est investi depuis trente ans dans la relation au sein de ce couple, dont il a mesuré l’évolution. Car celle-ci a bien changé, depuis l’association des animaux au qualificatif de « nuisibles » à chasser de l’espace public jusqu’à la prise en compte du plein apport de la faune et de la flore à la construction de celui-ci. « Dans les années 1990, le responsable d’équipe de l’Inra dans le domaine de l’écologie urbaine que j’étais se sentait bien seul, à la fois dans mon milieu de recherche et dans les quelques congrès et colloques sur la fabrication de la ville où l’on voulait bien m’inviter », rappelle-t-il.

« La Seine-Saint-Denis est un territoire auquel on s’attache car il est plein d’enjeux. Il y a de grands projets de transports, de renouvellement urbain, des enjeux écologiques forts avec un passé industriel important et les Jeux olympiques et paralympiques ». Aujourd’hui directrice générale adjointe du Pôle Fabrique de la ville durable à Plaine Commune, Damaly Chum a fait toute sa carrière dans ce territoire qui « concentre tant de grands sujets ».

Trois fois lauréate Europan, lauréate des derniers Ajap (Albums des jeunes architectes et paysagistes)… Iris Chervet trace sa route et conjugue les approches architecturale, urbanistique et paysagère au service d’« une conception transversale où l’attention aux milieux naturels prévaut sur l’organisation des milieux construits ». La trentenaire explique : « L’intérêt de cette démarche multiscalaire est de pouvoir essayer de réparer les géographies qui ont été “percutées” par l’urbanisme pendant un certain nombre de décennies. Ce travail de restauration presque patrimonial sur le paysage guide nos projets ».

Ana Maria Cartier fait partie des premières générations d’étudiants en urbanisme à avoir reçu un enseignement sur le développement durable. En 2007, après un mémoire sur « Les énergies renouvelables au sein des centres hospitaliers » et son Master Aménagement et urbanisme durable de l’Université Paris IV Sorbonne en poche, elle intègre le groupe Bouygues qui recrute alors des collaborateurs sur ces thématiques. « Chez Bouygues Immobilier, j’ai ainsi travaillé sur le premier immeuble de bureaux à énergie positive, Green Office® à Meudon, en tant que responsable programme tertiaire, ou j’ai été impliquée dans le projet dès le dépôt du permis et jusqu’au DCE, j’ai pu piloter des démarches environnementales HQE, BREEAM, LEED… et obtenu des subventions aux études expérimentales sur les énergies renouvelables appliquées ».

« L’attention que l’on porte à l’autre et à l’environnement », tel est le fil rouge du parcours qui a mené Clémence Carré à la présidence du Conseil français des urbanistes, à l’issue de la 28e université d’été, fin août 2024, succédant à Pascale Poupinot. « Je me suis formée dans un premier temps aux sciences humaines (psychologie option sociologie, notions d’épistémologie, d’ethnologie et d’anthropologie), avec une sensibilité particulière
pour les domaines de la clinique, du cognitivisme et de la psychologie sociale, tout en travaillant dans le domaine de l’accueil et de l’hébergement médicalisé ».

Dans le bureau de la toute jeune chaire d’urbanisme et d’aménagement de l’université de Lorraine, une douzaine de feuilles A4 scotchées au mur résument une année d’activité trépidante. Des conférenciers de renom sont venus exposer aux étudiants les enjeux de la rénovation urbaine. Des journées d’études ont balayé des thèmes aussi divers que la numérisation des données urbaines, les éoliennes ou les infrastructures du développement durable. Dédiés aux problématiques régionales, les ateliers lorrains ont réuni élus locaux, entrepreneurs ou financeurs autour de tables rondes consacrées aux friches industrielles ou à l’habitat participatif. La dizaine de manifestations organisées depuis la création de la chaire en janvier 2024 à la fac de droit du campus du Saulcy, à Metz, a déjà drainé un bon millier de participants. Chacune d’entre elles a conforté la dimension résolument éclectique de la nouvelle chaire.

Diplômée en 2008 de l’école polytechnique et de l’ENPC, Mélanie Castel Beaugelin devient ingénieure spécialisée dans le calcul des structures et les projets architecturaux. Elle commence sa carrière au sein du groupe d’ingénierie Setec bâtiment, d’abord comme chargée d’études sur le projet de la fondation Louis Vuitton puis comme cheffe de projet où elle supervisera notamment le projet de deux dépôts de métro à Riyadh, en Arabie Saoudite, puis la phase travaux de la construction de la fondation LUMA à Arles.

« On parle de choc de l’offre au gouvernement : nous en voulons un et nous pensons qu’il peut venir de la valorisation de ces bâtiments vides qui demandent à être occupés » : avec une trentaine de sites ouverts et environ 400 personnes logées ou anciennement logées dans une de leurs colocations, le modèle de l’association Caracol semble porter ses fruits. Sur des sites inoccupés de manière temporaire pour une durée d’au moins deux ans et mis à disposition gratuitement par leurs propriétaires, l’association propose à des personnes vulnérables de créer des colocations interculturelles pour des loyers largement en dessous du prix du marché. En parallèle du logement, l’association fournit un accompagnement social permettant à ses locataires de « rebondir vers un logement pérenne et vers l’emploi ».

L’Atelier de paysages Bruel-Delmar a trente-cinq ans. Tout juste diplômée de l’École nationale supérieure de paysage (ENSP) de Versailles, Anne-Sylvie Bruel a eu l’audace de créer son propre atelier. Christophe Delmar a suivi, pour sa part, une formation de jardinier à l’école Dubreuil, avant d’enchaîner sur un premier cycle d’architecture puis d’intégrer l’ENSP. Les deux s’associent donc en 1989 dans l’objectif d’interroger la reconnaissance des territoires et le rapport ville-campagne.

Avec son étiquette Lidl sur le dos, il pourrait d’emblée être catalogué du côté des acteurs de la « France moche »… Coordinateur national Programmes et stratégies immobilières durables au sein de l’opérateur commercial, Nicolas Boulbès le concède sans ambages: « ça me chagrine un peu mais je le comprends ». Et de poursuivre : « je veux faire partie de ceux qui contribuent à un renouveau et faire en sorte que l’on transforme cette France moche en France inspirante » (...)

En mars dernier, Christine Bost est devenue la première femme à prendre la tête de la Métropole bordelaise, suite à la démission, pour raisons de santé, d’Alain Anziani, le maire PS de Mérignac. Une belle reconnaissance pour cette femme dont l’expertise en matière d’aménagement et de fonctionnement des territoires bordelais et girondins est unanimement saluée par les élus locaux de tous bords. Il faut dire qu’à tout juste 51 ans, Christine Bost a déjà derrière elle une impressionnante carrière politique. (...)

« Le bailleur social n’est pas un acteur isolé, c’est un acteur du territoire parisien qui participe à la politique de la ville, anime l’espace public avec des commerces de qualité, gère la question du tri des déchets, développe le
vélo à Paris, s’intéresse à l’insertion des populations … ». Diplômée de Sciences Po puis de l’ENA (promo Denis Diderot), Valérie de Brem commence sa carrière à la Mairie de Paris. Après quelques années à la tête de la direction de la petite enfance puis à celle de la jeunesse et des sports, elle devient secrétaire générale en charge du pôle économique et social. Elle y participe au pilotage stratégique, à l’animation du réseau des directions administratives de la Ville de Paris ainsi qu’à la préparation des dossiers d’arbitrages des élus.

Faire avancer de concert les filiales de Bouygues dans toute leur diversité sur la route d’un développement durable, ainsi peut se caractériser la mission de Fabrice Bonnifet, à la tête de cette direction thématique au sein au groupe de construction, médias et télécommunications, récemment étendu avec Equans aux énergies et services. « Les défis sont immenses, chacune de nos sociétés progresse en se concentrant sur les enjeux les plus matériels. Le long travail d’animation et de stimulation porte ses fruits, de vraies ramifications s’opèrent entre elles », estime-t-il. (...)

« Le bailleur social n’est pas un acteur isolé, c’est un acteur du territoire parisien qui participe à la politique de la ville, anime l’espace public avec des commerces de qualité, gère la question du tri des déchets, développe le
vélo à Paris, s’intéresse à l’insertion des populations … ». Diplômée de Sciences Po puis de l’ENA (promo Denis Diderot), Valérie de Brem commence sa carrière à la Mairie de Paris. Après quelques années à la tête de la direction de la petite enfance puis à celle de la jeunesse et des sports, elle devient secrétaire générale en charge du pôle économique et social. Elle y participe au pilotage stratégique, à l’animation du réseau des directions administratives de la Ville de Paris ainsi qu’à la préparation des dossiers d’arbitrages des élus.

Il a longtemps été le « Monsieur chiffres » de l’artificialisation des sols. Récemment nommé directeur Valorisation et harmonisation du territoire rural et urbain au sein de la Communauté d’agglomération de la Porte du Hainaut, Martin Bocquet a fait partie de la poignée d’instigateurs de l’observatoire de l’artificialisation du Cerema, la fameuse plateforme qui compile toutes les données nationales en matière de consommation d’espaces naturels, agricoles et forestiers (Enaf). (...)

« L’architecture selon Clément Blanchet a dix ans. C’est en 2014, à 32 ans, que le directeur d’OMA France ouvre sa propre agence à Paris, Clément Blanchet Architecture (CBA). Diplômé de l’école d’architecture de Versailles, il travaillait alors depuis dix ans pour l’agence de Rem Koolhaas, dont il était devenu associé en 2010, et dont il est resté partenaire local sur certains projets français tels que la bibliothèque de Caen, l’Ecole centrale à Saclay ou le pont Simone-Veil à Bordeaux. (...)

« Depuis de nombreuses années, le territoire français se fracture. Les métropoles attirent les investissements alors que les banlieues et les zones rurales sont délaissées », pointe Sébastien de Hulster, président de la foncière Bellevilles.. (...)

Nicolas Bauquet a un parcours étincelant. Normalien, agrégé et docteur en histoire, il a enseigné le français à Harvard. Jonglant avec les fuseaux horaires, il a passé huit ans au service de la diplomatie française, d’abord en tant que directeur de l’Institut français - Centre Saint-Louis à Rome de 2010 à 2014, puis comme conseiller de coopération et d’action culturelle du Bureau français de Taipei de 2014 à 2018, où il a notamment travaillé sur les enjeux de transition écologique, d’innovation numérique et de participation citoyenne. (...)

Elle qui avoue être « tombée dans l’immobilier » aurait pu remonter les échelons dans un seul silo : gestion immobilière à ses débuts, asset management à partir de 1998 chez Awon au sein de la Société de la Tour Eiffel (STE). Et caetera, et caetera ? Non, car Odile Batsère a bifurqué vers la RSE, dès 2013, en prenant la responsabilité de ce thème chez STE. Ce fut un tournant pour elle. (...)

L’arrivée du Grand Paris Express constitue une opportunité de développement pour les villes concernées, autant qu’un défi de taille. Ce n’est pas François Bourvic, à la tête de la Société publique locale Marne-au-Bois depuis avril 2018, qui dira le contraire. Pour les 13 communes rattachées au territoire Paris-Est-Marne et Bois, situées autour du Bois de Vincennes et sur lesquelles intervient la SPL, c’est même « un chamboulement majeur », souligne-t-il. Le logement, la circulation, la redynamisation des centres-villes… un aggiornamento à grande échelle est en cours.

Diplômée de l’Ecole d’architecture de Saint-Etienne et de l’Institut d’urbanisme de Lyon, Brigitte Bariol-Mathais a d’abord exercé dix ans en libéral essentiellement sur de la commande publique en Rhône-Alpes avant de devenir en 2015 architecte-urbaniste de l’Etat à l’issue d’une préparation du concours à l’Ecole nationale des Ponts et Chaussées et à l’Ecole de Chaillot. (...)

Le débit de parole est impressionnant : Isabelle Baraud-Serfaty a tant à dire ! Dans son propos, un mot revient comme un leitmotiv : « partage ». Sur ce partage, elle a bâti ibicity, agence de conseil et expertise en économie urbaine (...)

IUDo comme Initiatives Urbaines Domes-tiques. Ou « guider » en japonais. Et de fait Benjamin Aubry nous éclaire. Architecte-urbaniste diplômé de l’ENSA Versailles en 2011, il a grandi dans un pavillon ; alors il a choisi de faire du pavillonnaire son sujet de prédilection. « On entend sans cesse parler de la raréfaction du foncier comme d’une des principales difficultés à construire de nouveaux logements mais en même temps le territoire n’a jamais compté autant de petits propriétaires fonciers… ». Les données statistiques de la Métropole du Grand Paris indiquent, en effet, que les 4/5èmes de la surface dédiée à l’habitat sont occupés par un tissu pavillonnaire qui ne représente qu’un gros quart du volume de logement. Benjamin Aubry en dresse le constat suivant : les modèles actuels de production de la ville ne sont plus en phase avec le fait métropolitain.

Le collectif, c’est ce qui guide les fondateurs et fondatrices de l’Atelier de l’Ours, lauréat du Palmarès des jeunes urbanistes 2024. « L’Ours » en référence à l’encadré regroupant les noms des participants à une publication : «cela traduit notre envie de placer le travail d’équipe et l’interdisciplinarité au cœur du processus de création », expliquent les quatre paysagistes concepteurs, tous quatre formés à l’Ecole de la nature et du paysage de Blois.

Ni architecte, ni conservateur de musée, ni historien de l’art, l’homme au parcours de magistrat financier (Cour des comptes) et de politique (adjoint au maire de Paris, sénateur) n’avait a priori pas le profil. C’est pourtant bien Julien Bargeton qu’Emmanuel Macron a choisi parmi onze candidats, sur proposition de Rachida Dati, pour succéder à Catherine Chevillot. (...)

2023

Petite, elle ne s’imaginait pas autrement que dans une blouse verte de vétérinaire… L’échec à l’issue de la prépa fut rude. « Au service d’orientation, une conseillère m’a dit que je devrais travailler dans la géographie et faire de l’aménagement du territoire. J’ai trouvé ça ubuesque… », sourit aujourd’hui Stella Gass, tout en saluant la clairvoyance de son interlocutrice d’alors. Maîtrise de géographie à la Sorbonne puis DESS en aménagement du territoire - à Tours - sur la dynamique des paysages et l’organisation des espaces ruraux, l’Alsacienne s’immerge alors dans le Parc naturel régional du Morvan, à la faveur de stages. « J’ai adoré ce territoire. La manière dont sont perçus le développement et les enjeux de de biodiversité, me reste aujourd’hui ». Tout comme cette phrase prononcée par son directeur au sein du département de l’aménagement et de l’environnement de la Région Bourgogne, dans l’élan d’un premier poste : « quelle que soit la fonction dans laquelle vous évoluerez au cours de votre carrière, vous devrez toujours veiller aux enjeux environnementaux »…

®Maxime Huriez-09-PRINT

Le successeur de Boris Ravignon à la présidence-direction générale de l’Ademe, Sylvain Waserman, est diplômé de Telecom Sud Paris (1995), du Theseus International Management Institute (1997) et de l'ENA (2008). Il débute sa carrière en tant qu'ingénieur dans les télécommunications, avant de devenir en 2009 directeur général du réseau GDS – Gaz de Strasbourg où il a œuvré au développement de réseaux de chaleur urbains et à la mise en place de contrats de performance énergétique à l'échelle de quartiers.

Large sourire, franche poignée de main, regard perçant. Laëtitia Vidal est directrice générale de Pierre Passion, mais aussi vice-présidente de la Fédération des promoteurs immobiliers (FPI) Toulouse Occitanie en charge de la communication et présidente de l’ObserveR de l’immobilier toulousain. A 51 ans, elle incarne un parcours sans faute et décomplexé dans un univers très masculin. « Je me débrouille très bien avec ça ! D’ailleurs, on me dit souvent que je suis un mec comme les autres, je n’ai jamais eu peur de m’imposer dans cet univers », plaisante-t-elle.

© Mairie de Dunkerque

© Hamdi Chref / RATP

« Tête de file d’une génération de concepteurs, il démontre qu’il est possible de réaliser des projets ambitieux, qualitatifs et créatifs dans des territoires faiblement dotés en ingénierie, peu attractifs pour le marché et financièrement contraints » : commentaire particulièrement élogieux du jury du Grand Prix de l’urbanisme 2023 qui a désigné au printemps dernier l’architecte urbaniste Simon Teyssou lauréat dès le premier tour. Jury qui a tenu à « saluer ses travaux, sa pensée et son engagement qui mettent à l’honneur ces espaces souvent modestes, parfois les oubliés de l’urbanisme, qui fondent l’identité de la France et se révèlent être des laboratoires sociétaux, urbains et environnementaux ».

© Alban Van Wassenhove

Docteure en urbanisme et aménagement du territoire, économiste de formation, enseignante à l'Institut d'urbanisme de Grenoble, chercheuse au laboratoire Pacte, Magali Talandier, 48 ans, s'est forgé une stature nationale. Elle est aussi auteure de nombreuses publications et d'ouvrages, pas moins de trois sont sortis au début en 2023. « Je suis sursollicitée, mais c'est tant mieux », lance-t-elle, avec le sourire, et ce petit accent qui ne l'a jamais quittée, celui de Narbonne, sa ville natale.

© H. Lawson-Body

© Ville de Tours

Anna Saint-Pierre fait de la ville, ou plutôt de ses vestiges, le terrain de jeu de son renouveau. Passée par l’Ecole nationale supérieure des arts décoratifs de 2012 à 2016, section design textile et matière, elle s’engage ensuite dans le programme doctoral Sciences, arts, création, recherche (SACRe) à l’Université Paris Sciences et Lettres. Elle y soutient en mars 2022 une thèse intitulée « Textiliser la mémoire bâtie, par la réutilisation in situ des gravats », sous la co-direction de Jean-François Bassereau, Aurélie Moss et Éric de Thoisy. Cette thèse CIFRE, subventionnée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche, a été développée avec l’agence d’architecture SCAU.

Un polytechnicien, encore un… Il n’est pas rare d’en rencontrer dans les colonnes de Traits urbains. Mais celui-ci a mis son efficience intellectuelle au service de la création urbaine. Ancien élève de l’X donc, mais aussi ingénieur des Ponts et chaussées et architecte DPLG, Thomas Richez crée son agence en 1985 avec Edouard François et Bertrand Rubus, dans une approche globale : d’emblée, il s’intéresse à la fois à l’architecture, à l’urbanisme et au paysage. S’ensuivront la conception de trois tours à Euralille, de l’ambassade de France à Singapour, d’une ville nouvelle en Malaisie, du quartier des Grisettes à Montpellier, mais aussi de projets de mobilités, domaine dans lequel l’agence fait référence. La liste est longue : les tramways du Mans, d’Orléans, de Brest, de Tours, de Casablanca, d’Angers, des pôles d’échange à La Baule ou Lens, des centres de maintenance à Bordeaux ou Champigny, mais encore la gare de Massy-Palaiseau du Grand Paris Express.

Les 100 qui font la ville

Les 100 qui font la ville, un hors-série du magazine Traits Urbains