La Banque des Territoires, c’est « le rassemblement des expertises internes de la CDC à destination des territoires » – aussi bien en matière de conseil et ingénierie, de prêts à l’habitat et au secteur public local, d’investissements en fonds propres, d’opérateur de logement social, de services bancaires, de consignations et de dépôts spécialisés. D’après ses créateurs, « elle peut intervenir à toutes les étapes d’un projet, en amont comme en aval ». Elle est, en effet, en capacité d’apporter en moyenne 20 milliards d’euros par an (15 milliards de prêts au logement social, deux milliards en complément issus du Plan logement, 1,5 milliard de prêts aux collectivités locales et 1,5 milliard d’investissements sur fonds propres) à tous les territoires, des métropoles aux territoires ruraux.
Avec la création de cette marque, l’objectif de la maisonmère est de « simplifier et lisibiliser » l’offre en direction des territoires, en particulier les villes moyennes, en nommant par exemple un interlocuteur unique des clients (collectivités, bailleurs, aménageurs) au sein de chacune des seize directions régionales et 35 implantations territoriales. In fine, espère la CDC, « la prise de décision est décentralisée en région et est donc plus rapide ». Deux plans d’actions en faveur du logement social et des villes moyennes sont au cœur des actions de la Banque des Territoires : le Plan logement, lancé en avril 2018 à destination des organismes de logement social. Il a pour objectif d’optimiser la construction et la réhabilitation de logements sociaux ; et le plan Action cœur de ville, dont l’objectif est de redynamiser les centres-villes des 222 villes moyennes retenues.