Toolbar
  • Affichage
    Ligne
    Grille
Les 100 qui font la ville

2021

Baptiste Hernandez a développé une démarche qui, « au-delà de la seule dimension spatiale du projet, vise à créer des processus construits sur l’intelligence collective », en s’appuyant sur « un regard très sciences humaines » (...).

Lauréats du concours du village olympique de Paris 2024 (lot E1), on pourrait les comparer à un « deux de couple » en aviron tant ils font corps avec leur embarcationpour tracer le sillage au millimètre dont ils ont fait profession. « Être de meilleurs architectes et de meilleurs urbanistes » : voilà ce qui motive au quotidien Adrien Lambert et Etienne Lénack (...).

Sylvie Landriève codirige avec Christophe Gay ce qu’elle qualifie de « communauté de réflexion internationale sur le rôle de la mobilité dans l’évolution de la société (chercheurs, professionnels, élus, artistes, voire plus grand public - citoyens, militants) ». Elle s’intéresse de longue date à l’évaluation des politiques publiques et à l’implication des citoyens dans leur élaboration (...).

Nommée à la tête de l’Établissement Public d’Aménagement Bordeaux Euratlantique depuis le 1er août 2021, Valérie Lasek savoure sa chance : « j’avais très envie de me confronter à la production de la ville en vrai et travailler au sein d’un EPA me paraissait la manière la plus opérationnelle de le faire. Cette concordance entre mes envies et l’agenda de Stéphan de Faÿ (dg d’Euratlantique de 2014 à 2020, Stéphan de Faÿ dirige actuellement Grand Paris Aménagement, ndlr) a été une véritable aubaine » (...).

On ne devient pas anthropologue urbaine sans emprunter des chemins de traverse. Ceux de Sonia Lavadinho, fondatrice de l’agence suisse Bfluid, l’ont conduite de la psychologie à la géographie et des villages aux mégapoles du monde entier, avec pour fil conducteur l’observation passionnée de l’humain dans l’espace public (...).

Il planche dès 1991 sur son premier grand projet urbain : le quartier des Consuls de mer à Montpellier. C’est dans cette ville que tous deux créent un an plus tard l’agence RKNL. Luxembourg, Allemagne, Bretagne… La structure rebaptisée Lebunetel+Associés sort vite de ses bases sans chercher à grossir démesurément. Aujourd’hui, elle compte une quinzaine de collaborateurs dont deux associées architectes urbanistes, Myriam Léon-Roméas etMagalie San-Juan. Le dada de cette équipe : tout ce qui est atypique et donne du fil à retordre ! (...).

« En 2020, malgré les perturbations entraînées par la pandémie, le groupe Alila a poursuivi son développement ininterrompu depuis ses origines. Son chiffre d'affaires a ainsi nettement progressé de 23 % à 754 millions d’euros, avec 6 918 logements réservés dans toute la France. Le Groupe a également renforcé son portefeuille de projets en cours et a vu son volume d'affaires progresser à 1,47 milliard d’euros », indiquait, au printemps dernier, le jeune groupe présent désormais dans le Top 20 des promoteurs français. (...).

Directeur général de la SPL Lyon Confluence depuis mai 2021, Samuel Linzau a pris en main un projet de vingt ans d’existence, qui n’a pas fini de répondre à des défis multiples : « rendre la ville plus agréable, plus désirable, plus inclusive, plus accueillante pour tous ; proposer un parcours résidentiel, un parcours tertiaire (de la startup au bureau, en passant par l’économie sociale et solidaire), un parcours d’enseignement, un parcours commercial… Pour que chacun puisse se sentir bien, avec tout à disposition : la diversité des typologies va avec une mixité qui doit se développer et s’entretenir » (...).

Au mois de juin dernier, Olivier Sichel, directeur général délégué de la Caisse des Dépôts et directeur de la Banque des Territoires, a fait évoluer la gouvernance de la Scet, entité de la Banque des Territoires et filiale de la CDC. Il a nommé Carole Abbey présidente du conseil d’administration et Romain Lucazeau directeur général de la Scet, en remplacement du p-dg Stéphane Keïta, nommé conseiller auprès du directeur de la Banque des Territoires. Romain Lucazeau est également membre du comité exécutif de la Banque des Territoires et directeur de la publication de la revue Urbanisme (...).

Le 28 septembre, Nathalie Maquoi a reçu la médaille de l’urbanisme de l’Académie d’architecture au nom de la Soreqa, qu’elle préside (...).

Phytolab prospère et se développe sur toute la façade atlantique, avec une appétence particulière pour les projets d’interface entre l’eau et la terre. L’agence revendique « des projets d’intégration d’infrastructures tels que le tramway ou la transformation d’autoroute urbaine en boulevard apaisé, des projets de mise en valeur d’espaces littoraux ou de villes littorales, des plans de programmation ou de gestion écologique, des renaturations de sites industriels ou littoraux dégradés, des parcs et des projets urbains, des quartiers nouveaux, des places, des rues… mais aussi des études territoriales et patrimoniales » (...).

A la tête de Legendre Immobilier depuis 2015, Pascal Martin a « fait pivoter la société de promotion », jusque là essentiellement tertiaire, vers plusieurs directions ; diversification typologique, élargissement de l’activité (...).

Les 4 et 5 octobre, deux ans après l’accident Lubrizol, Rouen Métropole, autoproclamée « capitale du monde d’après », organisait son 2e Forum de la résilience, avec le soutien de Popsu (Plateforme d’observation des projets et stratégies urbaines) et de l’ICSI (Institut pour une culture de sécurité industrielle). « L’accident a agi comme un accélérateur », a souligné le président de la métropole et maire (PS) de Rouen, Nicolas Mayer-Rossignol (...).

En juin dernier, l’opération de revitalisation du centre-bourg de Decazeville, dans l’Aveyron, recevait le « Coup de coeur du jury » des 5es Défis urbains pour son caractère particulièrement volontariste et l’effet levier de cette transformation urbaine en profondeur (...).

Mais, au fait, qui est Raymond ? Un agriculteur du Sud-Ouest et le grand-père d’Hugo Meunier, le fondateur du collectif : « j’ai voulu rendre hommage à son terroir, aux valeurs de la campagne. Et ces valeurs, nous les portons aujourd’hui dans les villes ». Avec ses compagnons de lutte Antoine Baume et Guillaume Hadjigeorgiori, qui ont rapidement rejoint l’aventure, débutée en 2015. Ces trois-là disent aimer la dynamique urbaine mais, habitués aux paysages verdoyants et aux fruits et légumes frais, n’arrivent pas à se résigner à respirer l’air citadin pollué (...).

Pour son deuxième mandat à la Ville dePour son deuxième mandat à la Ville deGrenoble, Yann Mongaburu, 38 ans, s’attelle à un nouveauchantier d’importance pour la capitale des Alpes : systématiserl’urbanisme tactique, en faire un mode opératoireà part entière (...).

Par où commencer ? Rollon Mouchel-Blaisot est préfet. Et une fois qu’on a dit ça on n’a rien dit ! L’homme est né à Carteret, au nord-ouest de la presqu’île du Cotentin, là où l’on prend le bateau pour rejoindre les îles anglo-normandes. Logiquement, il n’échappera pas à l’appel du grand large. Diplômé de Sciences-Po, il est titulaire d'un troisième cycle en économie et en droit du transport international aérien et maritime (...).

Secrétaire permanente du Puca (Plan urbanisme construction architecture), Hélène Peskine garde en tête sa vocation initiale, l’architecture dans son rôle social. Formée à l’Insa Strasbourg, son diplôme portait sur un accueil de jour pour des adolescents autistes : « j’avais déjà dans l’idée de faire de ce métier un outil pour être mieux dans son environnement » (...).

Un diplôme de l’école de dessin Emile Cohl, des débuts à Paris comme styliste… Le goût d’Yvan Patet pour les formes et les matières aurait pu trouver un autre mode d’expression s’il n’avait, dans les années 1980, rejoint à Lyon l’entreprise paternelle d’architecture et de construction (...).

Katayoune Panahi a été nommée directrice de l’immobilier du groupe SNCF, en février 2021. Elle a intégré, à ce titre, le Comex SNCF. La direction de l’immobilier SNCF porte la politique immobilière du groupe. Elle s’articule autour de quatre priorités : « optimiser et moderniser le parc immobilier, mobiliser le foncier ferroviaire au service du développement territorial, développer un environnement de travail adapté aux besoins des collaborateurs et développer une offre de logement accessible à tous, notamment pour les cheminots, à proximité des réseaux de transports » (...).

Voilà plus d’une décennie que Cédric Nicard porte - et apporte - les sujets environnementaux aux différents acteurs de l’immobilier.. (...).

Le débit de paroles est ultra rapide : Antoine Petitjean a tant de choses à dire. Philippe Madec, son directeur de diplôme, décela très vite le potentiel du garçon, l’invitant dans son atelier à participer à une charrette alors qu’il était encore étudiant à l’école d’architecture de Lyon (ENSAL). Les deux hommes sont aujourd’hui en cours d’association. En parallèle, Antoine Petitjean enseigne en master 2 à l’école supérieure de paysage de Versailles, antenne de Marseille. A 36 ans, il est encore très actif au sein du Club Ville Aménagement, pour lequel il enquête et écrit. (...).

Sur Linkedin où il se présente comme « cofondateur de la Fabrique des mobilités », sa page est illustrée d’une photo d’aventurier traversant un cours d’eau dans une jungle plutôt hostile. « Non, ce n’est pas une photo de moi ; cette image illustre la sensation que j’ai d’explorer les choses, d’être seul, et de chercher des alliés », explique-t-il (...).

Jean-Luc Porcedo a été pendant une vingtaine d’années un acteur des politiques territoriales, dont il a une connaissance affûtée (...).

Tout le monde n’a pas eu la chance d’avoir un maire communiste durant la crise sanitaire. C’est du moins ce que semble avoir voulu souligner la City Mayors Foundation en élisant, au mois de septembre, Philippe Rio « meilleur maire du monde », à égalité avec son homologue de Rotterdam (...).

Une nouvelle vie s’est dessinée pour Sophie Rosso depuis son arrivée au sein de Redman. La jeune directrice générale adjointe – 35 ans -, qui a quitté en début d’année 2021 l’ultra-urbanisme parisien pour une ville modeste près d’Aix-en-Provence, peut y développer son idéal de promotion « à impacts ». La crise sanitaire est bien sûr passée par ici, mais son amour pour ce métier est intact, elle qui pourtant ne se destinait pas à l’immobilier ou l’urbanisme (...).

Depuis 2013, Isabelle Rueff n’a de cesse d’accompagner la transformation du logement social de l’Opac 38, devenu Alpes Isère Habitat en 2020. La feuille de route de la directrice générale à son arrivée ? « Relancer la dynamique de construction dans une logique beaucoup plus proche de l’habitat que du logement », explicite-t-elle (...).

Le défi était de taille : succéder à Joël Batteux, l’homme qui a redessiné Saint-Nazaire. Certes, pour avoir été son adjoint à l’urbanisme, David Samzun fut à bonne école : « dans cette mairie, j’ai été éduqué à acheter des cartes de Monopoly. Saint-Nazaire s’est reconstruite par la maîtrise du foncier. Je ne connais pas d’autre stratégie qui permette de garder la main sur le peuplement. Ne pas subir les affres du marché en permanence c’est préserver la mixité sociale, laquelle ne se décrète pas. J’éprouve une fierté personnelle à pouvoir dire qu’à Saint-Nazaire le taux de logement social n’a jamais baissé. Nous en sommes à plus de 28 % » (...).

Du quartier Saint-Sauveur, à Lille, à l’île de Nantes, Claire Schorter compte parmi les urbanistes les plus influents du moment (...).

Urbaniste et paysagiste, Marion Talagrand s’intéresse aux sols, aux substrats, et « porte une grande attention à la manière de transformer le socle de la ville ». Elle veut sensibiliser au processus de fabrication des sols, à la géographie, « à la morphologie du substrat qui peut être fertile et vivant ou, au contraire, matériel et minéral, inerte, mais porteur d’usages » (...).

Cet été, la ministre de l’Enseignement supérieur, de la recherche et de l’innovation et la ministre déléguée au Logement ont renouvelé pour cinq ans le mandat de Philippe Van de Maele à la direction générale de l’établissement public d’aménagement de Paris-Saclay (Epaps). Il poursuit ainsi le pilotage de la transformation de ce grand territoire de 27 communes et trois communautés d’agglomération, allant de Versailles-Satory à la Zac de Moulon (Gif-Orsay) et de la halle Freyssinet de Trappes à la Zac de l’Ecole polytechnique à Palaiseau (...).

« Un matériau à la fois beau et écologique, patrimonial et d’avenir, noble et vertueux, avec lequel on peut tout faire ; un matériau géo-sourcé, d’un intérêt plus que jamais déterminant à l’ère de la transition écologique… » : celui dont l’enthousiasme pour son outil de travail ne se dément pas, c’est Marc Verrecchia, président de la société éponyme (...).

Vraiment Vraiment se définit comme une « agence de design d'intérêt général ». L’équipe franco-belge issue de la rencontre, en 2017, entre les agences Plausible Possible et Talking Things part du postulat que « l'intérêt général ne se décrète pas, il se conçoit, se construit et s'incarne, pas à pas » et veut imaginer « de nouvelles manières de travailler, de rendre service, de planifier et de prendre soin » (...).

On dirait qu’il n’en revient toujours pas. D’avoir été élu d’abord. De pouvoir passer à l’action ensuite. Il faut dire que son arrivée dans le monde politique, et plus précisément au poste d’adjoint au maire de Bordeaux chargé de la nature en ville et des quartier apaisés, n’était pas inscrite dans le marbre. D’abord parce que l’élection du premier maire EELV de Bordeaux, Pierre Hurmic, en juin 2020, a créé la surprise dans une ville dirigée par la droite depuis près de 75 ans. Ensuite parce que la trajectoire de Didier Jeanjean ne laissait pas forcément présager qu’il se tournerait vers la politique. (...).

2020

« J’ai très tôt voulu travailler sur les questions d’inégalités territoriales ». Après ses études à Sciences Po, section service public, complétées d’un MSC d’études européennes à Louvain et Barcelone et de politiques urbaines à Londres, Joëlle Boneu s’investit naturellement à l’international. En 2000, elle part à Bogota, en Colombie, avec l’ONG Ficonpaz, pour travailler pendant deux ans dans les quartiers accueillant les déplacés sur fond de conflit armé. (...).

Quadra hyperbooké et dormant peu, passé par Sciences Po, marathonien, adepte des jeux vidéo et apprécié de tous pour sa « loyauté », Emmanuel Grégoire avait le profil pour traverser l’époque dans les clous de la réussite (...).

Il y a chez Anne-Mie Depuydt une indéniable liberté, qui saute aux yeux dans ses scénographies, mais en même temps une vraie clarté dans les intuitions. Celles-ci ont séduit récemment l'aménageur de la Zac Ivry-Confluences mais également les promoteurs du futur village olympique. (...).

Comme pour conjurer les démons de la crise sanitaire, c'est durant le confinement que la Caisse des Dépôts a annoncé la nomination de Laurent Germain à la tête du groupe d'ingénierie, de conseil et d'exploitation Egis (la société est présente dans les secteurs de l'aménagement, du transport, de l'eau et de l'environnement). Ancien directeur général du groupe Segula Technologies, Laurent Germain a succédé, le 31 octobre 2020, à Nicolas Jachiet, qui a fait valoir ses droits à la retraite. (...).

Comme pour conjurer les démons de la crise sanitaire, c'est durant le confinement que la Caisse des Dépôts a annoncé la nomination de Laurent Germain à la tête du groupe d'ingénierie, de conseil et d'exploitation Egis (la société est présente dans les secteurs de l'aménagement, du transport, de l'eau et de l'environnement). Ancien directeur général du groupe Segula Technologies, Laurent Germain a succédé, le 31 octobre 2020, à Nicolas Jachiet, qui a fait valoir ses droits à la retraite. (...).

Lise Bourdeau-Lepage est professeure de géographie à l’université Jean-Moulin Lyon 3. Docteure en économie, elle commence à s’intéresser aux villes à l’issue de sa thèse, à travers la question économique et spatiale, avec un attrait « pour l’observation du mode de vie des habitants des grandes métropoles » (...).

Laurent Girometti, le directeur général d’EpaMarne-EpaFrance, fait remonter loin sa vocation : « depuis tout petit, j’ai toujours été fasciné par ce qui fait la ville. Je comptais les immeubles, les étages, les fenêtres, regardais les travaux pour voir aussi ce qui se passe sous nos pieds, ces tuyaux et ces fils qui font fonctionner la ville aussi », confie-t-il. (...).

La Poste du Louvre se transforme en hôtel, logements, bureaux, commerces, tout en conservant l’estampille République Française à son plafond. Ce projet de mutation d’un équipement public en site multi-usages pourrait symboliser la complétude du parcours de Rémi Feredj. (...).

Ingénieure-architecte, diplômée de l’école d’architecture de l’université Saint-Esprit de Kaslik au Liban et de l’école de Paris Belleville, passée par le master en aménagement et maîtrise d’ouvrage urbaine de l’ENPC et le DESS Management immobilier de l’Essec, le riche parcours de Fadia Karam l’a menée, il y a cinq ans, à prendre la direction du développement de SNCF Immobilier et la direction générale d’Espaces Ferroviaires, la filiale d’aménagement et de promotion immobilière du groupe SNCF.. (...).

Les paysagistes sont dans l'air du temps mais l'Alsacien Alfred Peter n'est pas un paysagiste comme les autres. L'atelier qu'il a créé en 1985 à Strasbourg, et qui dispose d'une antenne à Lyon, se définit ainsi comme un « laboratoire d'écologie festive ».(...).

La Tour de Bretagne ne constitue plus son seul horizon. Elue présidente de France urbaine le 24 septembre dernier, Johanna Rolland, maire (PS) de Nantes et présidente de Nantes Métropole, a élargi son spectre. A 41 ans, elle s’est ainsi ouvert les portes d’une scène politique hexagonale, en porte-parole des maires des grandes villes et métropoles, face à un gouvernement qui se dit plus que jamais tourné vers les « territoires ».(...).

« Faire se rejoindre la main et l’esprit » dans le processus de projet, cette démarche guide le parcours de Jean-Baptiste Marie, designer et architecte de formation, aujourd’hui l’un des spécialistes des stratégies urbaines.(...).

Créé au milieu du double mandat de Barack Obama, Yes We Camp conjugue sens de la formule et volontés concrétisées. Co-fondé en 2012 par Nicolas Détrie, qui en a pris la direction, le collectif regroupe près d’une centaine de collaborateurs permanents orientés par un conseil d’administration collégial composé de 15 membres, dont 8 d’entre eux ont porté - avec succès - la candidature au Palmarès des jeunes urbanistes 2020. (...).

Formés à l’Ecole d’architecture de Versailles, Jean-Marc Bichat, Philippe Chavanes et Paul Bouvier s’associent en 1994 dans l’agence JAM, avec Vincent Marniquet et Mireille Rouleau, partis depuis. Ils sont rejoints en 2006 par Jean-Pierre Castel. Une organisation de travail originale se développe. (...).

En 2005, Christine Leconte, architecte-urbaniste formé à l'Ecole de Versailles, créait son agence Akna. En 2010, elle figurait au Palmarès des jeunes urbanistes. Urbaniste OPQU, architecte-conseil de l’Etat, le conseil et l’enseignement ont irrigué son parcours. Mais c’est dans la participation aux débats sur les enjeux urbains qu’elle donne sa pleine mesure, depuis 2017, comme présidente du Conseil régional de l’ordre des architectes d’Ile-de-France (...).

Il dénonce « le vieux monde qui résiste » mais lui roule dessus. À vélo s'entend. Entre son adhésion au parti écologiste en 2013 et son élection à la mairie de Tours, pourtant réputée conservatrice, il ne se sera écoulé qu'un septennat. Mais Emmanuel Denis, 49 ans, ne vient pas de nulle part non plus. (...).

« Cette arrivée marque incontestablement une étape importante dans la construction de notre groupe », avaient déclaré en 2014 les coprésidents d'Artelia Alain Bentéjac et Jacques Gaillard, alors que Benoît Clocheret venait d'en être nommé directeur général. (...).

Traversant depuis vingt ans les alternances municipales dont la dernière en date de juin, Eric Chenderowsky apporte aux élus de Strasbourg et de son agglomération la mémoire des projets urbains. Celle du passé récent au titre de la direction de l’urbanisme et des territoires de 250 personnes qu’il pilote depuis 2009, « sans conservatisme, je ne suis pas le gardien du temple ». (...).

Confirmé dans ses fonctions ! Nommé à la direction générale adjointe d’Oppidéa, en 2016, sous la mandature de Jean-Luc Moudenc après sept ans passés à la tête de l’établissement public d’aménagement de Paris la Défense (Epadesa), Raphaël Catonnet poursuit sa mission à Toulouse. En juillet dernier, un mois après la réélection de Jean-Luc Moudenc, il s’est même vu nommé directeur général de la Sem. Une fonction qu’il cumule avec celle de directeur général d’Europolia, la SPLA qui porte les grands projets de la métropole (le MEETT, Grand Matabiau…). (...).

Fondée en 2008 par Jean-Louis Subileau (Grand Prix de l’Urbanisme 2001) et Guillaume Hébert (lauréat du Palmarès des Jeunes Urbanistes 2007), Une Fabrique de la ville revendique une position originale, sur une ligne de crête entre la maîtrise d’oeuvre et la maîtrise d’ouvrage urbaine, position qui « offre un point de vue de choix pour concevoir la ville selon des perspectives nouvelles », souligne Guillaume Hébert..(...).

Formée à l’Ecole de paysage de Versailles, engagée dans l’enseignement et la transmission à l’école du paysage à Blois, Grand prix national du paysage en 2005 et en 2018, Jacqueline Osty, Grand Prix de l’urbanisme 2020, est l’auteure du parc Saint-Pierre à Amiens, du parc de Clichy Batignolles à Paris ; mais aussi de l’écoquartier Flaubert à Rouen ou de la nouvelle phase du développement de l’île de Nantes, qu’elle conduit avec l’urbaniste Claire Schorter.(...).

Jean-Luc Porcedo, c’est un parcours atypique, qui n’a pas manqué d’attirer l’attention d’Alain Dinin, le président-directeur général de Nexity. Pendant une vingtaine d’années, ses postes de conseiller au ministère de la Ville, de directeur de cabinet au sein de villes et de départements, ou de directeur de cabinet à l’Assemblée nationale ont forgé son expérience « sur les volets sociaux, urbains et réglementaires de la politique de la ville, et sur la place des habitants », explique-t-il.(...).

La reconstruction de la ville sur la ville n’a plus de secrets pour Stephan Muzika. Voilà 35 ans que le Parisien d’origine la met en pratique, loin de la capitale. Ce fut d’abord en Lorraine, au sein de l’établissement public foncier (EPF) pour la reconversion de friches industrielles et militaires qui battait son plein, au pic de la restructuration de la sidérurgie, des mines de charbon et du textile.. (...).

Son parcours fait corps avec la transformation d’une partie de la Seine-Saint-Denis. A l’actif des équipes de Catherine Léger, directrice générale de Plaine Commune Développement : l’attraction d’investisseurs sur des territoires fragiles, la résorption de fractures spatiales, la création de morceaux de villes, des expérimentations en direction du développement durable. (...).

On l'a vu sur le marché de Saint-Nazaire organiser une enquête publique hors les murs, concept mobile labellisé depuis par la Commission nationale de débat public (CNDP) ; faire le tour de la Gironde dans un bus aménagé en salon afin de dessiner avec la population les contours du département en 2030 ; migrer à Grande-Synthe pour apporter son concours au défi de la transition porté par Damien Carême ; déployer son barnum sous les regards incrédules au cœur du quartier le plus difficile de l'île de Nantes et repartir trois ans après sous les applaudissements... (...).

La tête et les jambes. Catherine Guillouard était partie pour faire une championne de ski. Née à Cannes, son père, qui dirigea le prestigieux hôtel Martinez et par ailleurs passionné de montagne, la lance sur les pistes alors qu'elle n'a pas encore deux ans.. S'ensuit une jeunesse plus sportive que studieuse, avec des deuxièmes trimestres souvent séchés pour disputer les compétitions internationales. Cette scolarité en pointillés ne va pourtant obérer en rien le parcours intellectuel de la jeune femme, qui passe une licence de droit à Sophia Antipolis avant qu'un de ses profs ne la pousse à monter à Paris. (...).

Trouver un architecte davantage impliqué dans la cité que Guillaume Delemazure, c’est difficile. De par sa fonction, le fondateur et gérant de DeA Architectes participe à la fabrication du fait urbain, essentiellement en Alsace. Mais il ne ménage pas, en parallèle, sa présence à titre personnel dans les cercles de réflexion économiques sur le devenir de Mulhouse, sa ville d’adoption (...).

En passant du public au privé, Béatrice Dessaints confie « ne pas avoir eu l’impression de changer de monde ». Près de dix ans de fonctions au sein de l’établissement public d’aménagement de la Défense, jusqu’à fin 2013, lui avaient fait vivre la mutation de la fabrication de morceaux de ville, dans le sens d’un rôle de plus en plus prépondérant attribué à l’urbanisme négocié et au plan-guide d’orientation plutôt qu’au plan-masse immuable. (...).

Se définissant comme « un enfant de la loi d’orientation foncière, bercé par la planification », Christian Brunner n’imaginait pas lorsqu’il a débuté sa carrière « l’achever dans un cadre disruptif ». (...).

En 1995, à 21 ans, Christophe Béchu était élu conseiller municipal d’Avrillé, en périphérie d’Angers. Trois ans plus tard, le diplômé en sciences politiques et en droit public devenait adjoint au maire chargé de la communication. Chargé de cours en finances publiques au Centre national de la fonction publique territoriale (CNFPT), directeur d’une société de conseil en télécommunications (Craf- Telecom) au début des années 2000, il cochera ensuite presque toutes les cases électives  (...).

Des lectures de jeunesse l’avaient amenée à s’intéresser au développement d’une ville, avec ses acteurs, ses besoins, ses contradictions. A l’heure des choix, dans quoi s’engager ? L’architecture ? L’urbanisme ? L’histoire ? « Je voulais me confronter à la complexité mais j’aimais aussi être dans le ‘faire’, voir les choses se construire dans une attitude artisane » (...).

Les phénomènes économiques et leur traduction spatiale : le sujet a toujours passionné Pascal Madry. « C'est le fil de mon parcours, le point commun à toutes mes recherches, ce qui m'habite », confie-t-il. Après une maîtrise es-sciences économiques « très imprégnée de mathématiques et donc peu en résonance avec la réalité », Pascal Madry s'oriente naturellement vers un DESS d’urbanisme spécialisé développement local, lequel débouchera sur un doctorat en urbanisme et aménagement de l'espace.(...).

« Coopérative de stratégie urbaine, de programmation et ingénierie de projets », Le Sens de la Ville figure parmi les lauréats du Palmarès des jeunes urbanistes 2020. Flore Trautmann, sa présidente, urbaniste (Sciences Po Paris, DEA de sciences politiques, master d’urbanisme de l’Ecole nationale des ponts et chaussées) a travaillé pendant dix ans en maîtrise d’ouvrage privée (Icade et Brémond-Ardissa). Vincent Josso, ingénieur et architecte (Polytechnique, master d’urbanisme de l’ENPC, école d’architecture de Marne-la-Vallée), a articulé son parcours entre maîtrise d’ouvrage publique (Epadesa) et maîtrise d’œuvre urbaine (Agence François Leclercq) (...).

Son entrée en scène fut discrète, mais Mathieu Klein est l’homme des premières. L’étudiant en socio timide et résolu qui distribuait des tracts contre l’homophobie à la sortie de la fac de Nancy au milieu des années 90 est devenu en 2014 le premier président mosellan du conseil départemental de Meurthe-et-Moselle, puis, mi-2020, le premier maire socialiste de Nancy depuis l’Après-Guerre. (...).

Dans une carrière, il y a quelques moments-charnières. Pour Catherine Linder le premier est arrivé très vite : quatre ans après la création de son agence de paysage en 1998, la Strasbourgeoise s’est mise à plancher sur le dossier de l’aménagement des Rives du Bohrie à Ostwald, pour le remporter in fine. (...).

Le mercato estival a livré cette nomination : Thierry Lajoie, président-directeur général de Grand Paris Aménagement, a rejoint Quartus, ensemblier immobilier et urbain, en tant que directeur général Stratégie et finances, aux côtés du président Emmanuel Launiau. (...).

Le 28 juin dernier, Pierre Hurmic remportait la mairie de Bordeaux, tenue par la droite depuis soixante-treize ans. Un virage politique que le nouvel édile souhaite négocier principalement sur le terrain de l'urbanisme, qu'il veut résilient et tactique. (...).

Caroline Fortier a fait ses premiers pas dans les étages d’Ampère e+ – siège social de Sogeprom maintes fois primé – en tant que directrice générale en juillet 2018. Sur son curiculum vitae : des expériences significatives à la Caisse des dépôts, au sein du groupe Duval et plus récemment chez Rabot Dutilleul, en tant que directrice générale déléguée (...).

Depuis le 1er septembre, Benoît Quignon, 62 ans, a pris la direction générale des services de la Ville de Marseille, gagnée le 28 juin par l’écologiste Michèle Rubirola, renouant ainsi avec un solide parcours territorial. (...).

FCML a été fondé par Mathilde Luguet et Florian Camani, tous deux diplômés de l’école d’architecture et de paysage de Bordeaux, complétée par celle de Lille pour l’une, Paris-Belleville pour l’autre. En 2018, ils s’associent et s’installent entre Paris et Bordeaux (...).

On retiendra trois faits marquants dans l’année qui vient de s’écouler à l’ombre du Palais des Papes : d’abord l’inauguration du tramway du Grand Avignon ; puis l’annulation du festival de théâtre pour cause de pandémie, une première depuis sa création par Jean Vilar en 1947 ; enfin, la réélection de Cécile Helle (PS) à la mairie. (...).

« Concourir à des appels à projets d’envergure », « répondre à des appels d’offres portant sur des macro-lots tels que les projets d’Inventons la Métropole du Grand Paris 2 » : pour se donner les moyens de ces ambitions, six « petits » promoteurs franciliens, réunis depuis 2016 dans l’association des Promoteurs du Grand Paris, ont fondé une SAS (société par actions simplifiée), il y a deux ans (...).

Urbaniste, Sylvain Grisot dirige l'agence de conseil et d'innovation pour la transformation de la ville Dixit.net. Maître de conférences associé à l'Université de Nantes, il donne dans son Manifeste pour un urbanisme circulaire le mode d'emploi pour une ville qui se reconstruit en permanence sur elle-même (...).

Claire Guihéneuf a toujours été à bonne école. À l'université de Paris-Dauphine tout d'abord, où, après une formation de juriste, elle a suivi un troisième cycle en gestion des collectivités territoriales et appris auprès de Lucien Sfez l'importance de l'analyse dans l'accompagnement de l'élu à la prise de décision. (...).

Voici un peu plus d’un an que Maurice Sissoko a pris la direction générale de Citallios, Sem d’aménagement majoritairement détenue par l’Etablissement public interdépartemental Yvelines/Hauts-de-Seine. Sa mission (...).

« Ce n’est pas à l’architecte de penser les usages. L’architecte est un peu cheville ouvrière, un peu catalyseur, il entend le besoin social, il est capable de le retraduire face au politique et en même temps il est gardien du lieu ». Sophie Ricard ne se contente pas de théoriser cette approche, elle la met en pratique depuis plusieurs années (...).

Lycéen, Hugo Réveillac assiste à la transformation du square Gambetta, à Carcassonne, en un parking souterrain recouvert d’une esplanade minérale, « une place devenue no man’sland ». Curieux de comprendre qui était responsable d’une telle décision, il s’intéresse aux mécanismes de l’action urbaine (...).

À quoi ressemblera « Ma ville demain » ? Cet été, vous l'avez peut-être entendue à l'antenne de France Info dessiner les contours de nos cités futures. Cécile Maisonneuve a, en effet, une idée très précise de la chose : « les villes seront l’épicentre de la relance verte », est-elle convaincue (...).

A 48 ans, Stéphane Duport-Rosand dirige Actis, le premier bailleur de l’agglomération grenobloise, disposant d’un parc de 12 000 logements dont plus de la moitié située dans les quartiers prioritaires. Ecocité presqu’île, quartier historique Saint-Laurent, démarches de réhabilitation, projets de renouvellement urbain ici et là, l’Office public d’habitat est impliqué dans la plupart des secteurs à enjeux de la métropole (...).

« Les paysagistes n’ont pas toujours été aussi bien considérés qu’aujourd’hui ». Sybil Cosnard en fit l’amère expérience après son diplôme de l’École de Versailles alors qu’elle avait eu le cran de s’installer à son compte. « J’ai repris très vite des études d’urbanisme à l’université de Créteil ». Avec effet immédiat : « j’ai intégré l’EPA de Cergy-Pontoise puis, plus tard, la direction de l’aménagement de la Ville d’Evry ». (...).

Bâtisseur, mais avec mesure. François de Mazières, élu pour la troisième fois maire de Versailles en mars 2020 au premier tour, avec 63 % des voix, pourra donc mener à bien le projet de Versailles-Chantiers (...).

Lorsqu’il y a un an, Stéphanie Dupuy-Lyon fut nommée directrice de l’Aménagement, du logement et de la nature (DGALN) au sein du ministère de la Transition écologique et solidaire, succédant à Paul Delduc, elle savait qu’elle héritait d’un poste hautement stratégique mais n’imaginait sans doute pas à quel point alors que le nouveau coronavirus commençait à peine à faire parler de lui en Chine. (...).

Pur produit de Lorraine, Aurélien Biscaut, né à Thionville, élevé à Longwy et titulaire d'un DESS Etudes économique et développement local de l'université de Metz, arpente désormais les frontières hexagonales du Jura au Pays basque et de Strasbourg à Nice (...).

Le parcours de la nouvelle maire de Besançon Anne Vignot ne laissait que peu de doutes sur la couleur de son engagement politique. La fille d’ouvrier, géographe de formation, a été administratrice puis présidente du Conservatoire régional des espaces naturels (...).

Antoine Aubinais, Clara Bergia, Julie Benoit, Mathilde Billet, Zoé Bourret, Quentin Chansavang, Armand Dessale, Louis Destombes, Cécile Marzorati, Philippe Paumelle, Grégoire Saurel, Hugo Topalov, Sarah Westerfeld, le collectif Bellastock a été créé en 2006 au sein de l’école d’architecture de Paris-Belleville par un groupe d’étudiants déçus de ne pas « manipuler » autant qu’ils le souhaitaient durant leur apprentissage.» (...).

« J'ai eu un parcours professionnel au-delà de toutes mes espérances ». C'est qu'Éric Bazard n'a jamais oublié d'où il vient : de Longwy, en Lorraine. Il grandit à l'ombre des hauts fourneaux « à une époque où l'on croyait encore à l'avenir de la sidérurgie ».(...).

Nicolas Gravit a été formé à l’Ihedrea, l'Institut des hautes études de droit rural et d'économie agricole (Ihedrea), école d’agro-management et de développement des territoires. « J’ai toujours été passionné par les questions de géographie, de cartographie, puis un peu plus tard par les sujets de politiques locales et d’intérêt général, qui, croisés, m’ont amené à m’intéresser à l’aménagement du territoire », explique l’actuel directeur général d’Eiffage Aménagement. (...).

L’Académie d’architecture a remis sa médaille d’or à Corinne Vezzoni, le 29 septembre, en saluant ainsi son travail : « de Casablanca où elle a grandi, à Marseille où elle a choisi d'exercer, la Méditerranée et la puissance de sa lumière ont façonné son travail. Pour chacune de ses réalisations, elle s'attache à révéler les topographies, sculpter la matière, dompter la lumière, expérimenter de nouvelles densités, pour parvenir à une juste intégration dans le paysage ». (...).

Centralien, Julien Pemezec a commencé son parcours professionnel dans la construction, à l'international : dans le cadre d'un VIE, il est conducteur de travaux sur l'opération Asia World pour Bouygues International à Hong Kong, en 2005. De retour en France un an plus tard, il est directeur de projets et membre du comité de direction de Linkcity. Durant cette période, il aura à son actif la conduite de plus d'une trentaine d'opérations immobilières multiproduits. En 2014, Guillaume Poitrinal et Philippe Zivkovic créent Woodeum, avec l'objectif d'en faire un leader de la construction et de la promotion de d'immeubles bas carbone en bois massif CLT (...).

« Poitiers a fait le choix d’un projet résolument engagé pour l’écologie, la justice sociale, la confiance en l’économie locale et en la démocratie », appréciait Léonore Moncond’huy, le soir de sa victoire aux élections municipales de Poitiers, sur le parvis de la mairie.. (...).

Centralien, ingénieur de classe exceptionnelle, ex-enseignant d’algorithmique, Vincent Gross a toujours aimé jouer aux Legos. Voici vingt ans que l’ex-DGA du conseil régional de Lorraine, puis du Grand Nancy, manipule des éléments structurants pour assembler, conforter et élargir le Sillon lorrain. (...).

Aurélie Cousi est, depuis le 1er février 2020, directrice, adjointe au directeur général des patrimoines, chargée de l’architecture au ministère de la Culture. Ses missions ? Piloter la politique publique de l’architecture (...).

Architecte, Vincent Bougamont commence une carrière de concepteur à Lille au milieu des années 1980. Il passe ensuite du côté de la maîtrise d’ouvrage en rejoignant la communauté urbaine de Lille (devenue MEL, Métropole européenne de Lille) comme directeur de l’espace naturel et urbain (...).

Quarante ans à peine à la fin de cette année, non originaire d’Alsace, étrangère aux réseaux strasbourgeois de toujours : Jeanne Barseghian renouvelle le profil de premier magistrat de la ville alsacienne. (...).

De son passé de banquier, Jean-Michel Royo a tiré la capacité d’anticiper les besoins de l’emprunteur, qu’il soit entreprise ou institutionnel. Directeur général d’Action Logement Services depuis le mois de janvier 2020, il doit répondre à un besoin crucial, celui de produire du logement de qualité (...)

Ingénieur de formation (Insa Toulouse),Stéphane Aubay se destinait à la construction d’ouvragesd’art. Mais la crise de 1993 est passée par là. Le marché du travail est plombé par la récession : le jeune diplômé saisit sa chance en répondant à une offre d’emploi d'ingénieur travaux junior chez Monné-Decroix (...)

Parisienne et bretonne, l'agence Ilimelgo fondée en 2006 par Valérian Amalric touche à de nombreux domaines, à l’affût de défis techniques…

« Si les architectes et les paysagistes œuvrent dans les territoires périurbains pour des projets d’équipements publics ambitieux, ils brillent par leur absence dès lors qu’il s’agit de résoudre des transformations spatiales plus modestes. Par leur addition, elles ont pourtant un impact considérable sur la mutation des territoires »1. Simon Teyssou, lauréat 2020 du Grand Prix d’architectures de la revue D’A pour une halle de marché à Mandailles-Saint-Julien (Cantal), entend faire bouger les lignes au cœur de la ruralité.(...).

Fondé en 2017 par Clara Loukkal et Benoît Barnoud, Altitude 35 rappelle l’altitude de l’atelier installé sur le canal Saint-Denis, à Saint-Denis (93). Clara Loukkal est paysagiste et urbaniste, Benoît Barnoud est paysagiste et architecte HMONP. Ils se sont rencontrés à l’école de paysage de Versailles et ont débuté leurs parcours respectivement à l’agence Ter et chez Michel Desvigne.

Pascale Poupinot a été élue, le 27 août 2020, présidente du Conseil français des urbanistes (CFDU), à l’occasion de l’université d’été des urbanistes, au familistère de Guise. Un lieu qui « ne pouvait pas mieux tomber » pour celle qui a découvert l’urbanisme grâce à un cours sur les utopies, en terminale, et qui est dotée d’un DESS d’urbanisme de l’Institut français d’urbanisme et diplômée de l’Ecole nationale supérieure du paysage de Versailles.(...).

« Le logement est un support de promotion ou de relégation. Le confinement est venu nous le rappeler ». Ce rapport à l’habitat, cette nécessaire fierté d’occuper un lieu, Alexandre Durand l’a décryptée en Asie, qu’il a arpentée durant deux ans en routard. (...).

2019

Le tandem franco-japonais, lauréat du palmarès des jeunes urbanistes 2012, revendique l’attention au déjà-là, l’innovation sociale, mais aussi un investissement dans les outils réglementaires au service des projets.

Les trois membres de l’agence Alt - pour architecture-lien-territoire - se réunissent autour de l’idée qu’un projet est un processus incluant le territoire, les habitants, les décideurs et les acteurs économiques. Ils élaborent aujourd’hui aussi bien des projets d’urbanisme ou d’architecture que d’aménagement intérieur.

Nathalie Appéré est née à Ploemeur, dans le Morbihan, en 1975. Munie d’un DEA Action publique et territoriale de l’IEP de Rennes, elle travaille dans le conseil aux collectivités puis dans le développement social local, avant de s’engager au Parti socialiste en 1995.

Joachim Azan a créé Novaxia en 2006. A la fois gestionnaire d’épargne et investisseur immobilier, la société propose aux épargnants de « transformer friches industrielles, terrains pollués ou immeubles obsolètes en nouveaux lieux de vie : logements, hôtels, mais aussi résidences, lieux de culture, commerces ou immeubles de bureaux/coworking, etc. ». Et d’en tirer une rente.

Ancien ministre du Logement de Nicolas Sarkozy, maire de Châlons-en-Champagne, Benoist Apparu est devenu président du directoire d’In’li dans la foulée de la création, en octobre 2017, de cette société issue de la fusion de quatre entités du groupe Action Logement (Ogif, RRP, Socalog, ACL PME). In’li devenait ainsi le premier opérateur dédié au logement intermédiaire en Ile de France, avec un patrimoine de 42 000 logements.

Architecte et urbaniste de formation (Ecole d'architecture Paris-Malaquais, Institut d'urbanisme de Paris), Philippe Baudry a déroulé la première partie de sa carrière dans les groupes SGE (qui deviendra Vinci), puis Sogeprom (groupe Société générale). En 2001, il crée la société Artea, avec pour objectif de « proposer une vision de l’immobilier en rupture avec les usages de l’époque ».

Le directeur de la stratégie partenariat et croissance de 1001 Vies Habitat, ex-Logement Français, nommé en mai dernier, arrive dans un moment de bouleversement pour le bailleur social. Didier Bellier-Ganière explique comment le groupe veut s’adapter à la nouvelle donne, financière notamment.

En tant que député de la majorité, sous le quinquennat précédent, Luc Belot a porté deux textes importants ayant trait au numérique - il a été rapporteur des projets de loi Open data et République numérique. Il a ensuite mené, auprès du Premier ministre Manuel Valls, une mission sur « L’avenir de la Ville intelligente en France » et présenté, en avril 2017, le rapport intitulé « De la smart city au territoire d’intelligence(s) ».

Véronique Bédague-Hamilius a dirigé le cabinet du Premier ministre Manuel Valls de son arrivée à Matignon, en 2014, à son départ fin 2016. Elle fait aujourd’hui partie du trio de tête du premier groupe de promotion français. La directrice générale adjointe de Nexity, chargée des entreprises et collectivités, est responsable de toute la gamme de services relative aux actifs tertiaires.

Les 100 qui font la ville

Les 100 qui font la ville, un hors-série du magazine Traits Urbains