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Les 100 qui font la ville

2019

Architecte et scénographe autodidacte – « j’ai appris en militant », aime-t-il à souligner -, Patrick Bouchain a enseigné à l'Ecole Camondo à Paris (19721974), à l'Ecole des Beaux-arts de Bourges (1974-1981) et à l'Ecole de création industrielle de Paris (1981-1983).

L’ingénieur-architecte, créateur du « Tegpos » (territoire à énergie globale positive), prône des stratégies environnementales qui ne s’arrêtent pas aux performances techniques.

L’atelier d’architecture Brenac & Gonzalez a été fondé dans les années 1980 par Xavier Gonzalez et Olivier Brenac, issus respectivement de l’école d’architecture de Paris-Belleville et de l’Ecole spéciale d’architecture. Elle compte aujourd’hui trois partenaires supplémentaires : Jean-Pierre Lévêque, Emmanuel Person et Guillaume Maréchaux, et une quarantaine de collaborateurs.

A Marseille, pas un dossier traitant de l’aménagement urbain ne lui échappe. Adjointe au maire chargée de l'urbanisme, présidente de l'Agence d'urbanisme de l'agglomération marseillaise (Agam) et de l’Etablissement public d’aménagement Euroméditerranée, Laure-Agnès Caradec est au cœur du réacteur qui dessine le développement territorial de la deuxième métropole du pays.

Créer une filière terre pour les matériaux de construction de la ville : un pari fou, mais une nécessité pour un secteur, le Bâtiment, qui engloutit des quantités considérables d’énergie et de ressources naturelles pour son matériau fétiche, du moins depuis quelques décennies : le béton.

Simon Lacourt, 35 ans, et Clément Bollinger, 37 ans, paysagistes DPLG (Ecole nationale supérieure du paysage de Versailles), se sont associés en 2015 pour créer Caudex1, agence de paysage et de stratégie territoriale basée à Lyon. Avec l’objectif de s’ouvrir à un champ nouveau « dans le respect des systèmes naturels et avec la volonté d’en tirer parti pour produire des paysages à la fois productifs et qualitatifs ». La « productivité » de ces espaces tient à ce qu’ils sont porteurs de biodiversité mais aussi de matières premières, et peuvent alimenter des filières économiques. Leurs projets paysagers doivent permettre de procurer bien-être et qualité de vie, mais aussi de réduire les coûts de gestion assumés par les propriétaires publics et privés.

Passée par le cabinet de Jean-Louis Missika, adjoint à la maire de Paris en charge de l'urbanisme, de l'architecture et des projets du Grand Paris, Adeline Chambe est devenue, début novembre, la directrice de l’aménagement de Paris Batignolles Aménagement (PBA).

Territoire de sidérurgie et de mines en déclin depuis les années 1970, la communauté de communes du Pays Haut Val d'Alzette (CCPHVA), située à cheval sur les départements de la Moselle et de Meurthe-et-Moselle, connaît un renouveau depuis quinze ans grâce au riche voisin, le Luxembourg.

A la tête de la toute récente direction des grands projets mixtes de BNP Paribas Real Estate, Séverine Chapus, qui a dirigé les programmes d’investissements d’avenir consacrés à l’innovation urbaine pour le Commissariat général à l’investissement, explique comment les appels à projets comme « Réinventer Paris » ont bouleversé les modes d’action des promoteurs.

Trois architectes-urbanistes et un urbaniste-géographe se rencontrent à l’occasion du concours Europan 12, en 2013. Deux ans plus tard, ils s’associent dans l’agence Concorde. Auparavant, Jean Rodet, Simon Moisière et Adrien Zlatic, issus de l’ENSA de Versailles, ont travaillé en agences ou en indépendant, Nicolas Persyn a rédigé sa thèse de l’université Paris 1 sur la mobilisation du foncier pour le logement dans les agglomérations moyennes, et est passé par la recherche et l’enseignement sur les thèmes des problématiques foncières et des politiques de l’habitat.

Des rives du Vieux-Port à Paris, ce normalien est passé maître dans l’art de maîtriser l’effervescence des grands projets d’infrastructures. Après un début de carrière au Cete (Centre d’études techniques de l’Equipement) Méditerranée dans les années 1990, il prend la tête du service transports de la DDE des Bouches-du-Rhône et doit gérer quelques serpents de mer comme la rocade de contournement L2 à Marseille, la liaison Fos-Salon de Provence ou le contournement autoroutier d’Arles.

« Aménager des quartiers est un métier complexe et technique, c’est pourquoi nous nous sommes dotés d’une structure interne dédiée », expliquait François Bertière, le président de Bouygues Immobilier, pour justifier, en 2011, de la création d’UrbanEra, marque maison de l’aménagement mixte. Il ajoutait : « aujourd’hui, les élus comprennent que ces opérations d’aménagement nécessitent l’intervention d’aménageurs privés, avec leurs moyens, leurs compétences propres et leur capacité à monter des écosystèmes de partenaires innovants ».

Michel Desvigne est porteur de l’héritage de l’école de paysage de Versailles, dont l’un des chefs de file, Michel Corajoud, lui a transmis sa méthode : « transposer à partir de ce que l’on observe et concevoir ainsi la matrice du projet », le paysage ayant pour rôle de « préparer les territoires à leurs vocations futures ».

Investir la ville dans ses interstices. Dans les espaces à l’écart des radars des investisseurs : friches industrielles, (in)hospitalières, tertiaires, terrains vagues et autres délaissés, et réussir à faire jaillir de l’urbanité, du vivre ensemble. Tel est le mantra de l’association Yes We Camp.

Né en 2016 du rapprochement d’acteurs de la promotion immobilière, du résidentiel, de la logistique, du montage d’opérations et des résidences seniors, Quartus regroupe aujourd’hui huit métiers : résidentiel, tertiaire, logistique, montage d’opérations, ingénierie, foncière, ainsi que « résidences club seniors » et « coliving ».

Emmanuelle Dubrana est directrice générale de Coopimmo, société coopérative HLM spécialisée dans l’accession sociale à la propriété en Ile-de-France. En poste depuis juin 2017, arrivée quelques mois plus tôt à celui de dg déléguée, elle dirige une coopérative qui s’est saisie de l’outil « bail réel solidaire » pour accélérer sa production d’accession à faible coût.

Directrice stratégie, innovation, développement du groupe RATP depuis février 2017, Marie-Claude Dupuis pilote, de manière transversale, la stratégie de développement du groupe. Entre Maas, transports innovants et quartiers d’affaires « circulaires », elle décrit comment l’opérateur historique des transports parisiens entend se développer – en France comme à l'international.

Lauréate des Défis urbains 2018, l’équipe expérimente de façon poussée l’inclusion des habitants dans les processus de fabrication de la ville.

De double culture française et anglosaxonne (australienne et britannique), Ella Etienne est titulaire d’un MBA de l’Essec Business School France & Singapour (Programme Grande Ecole - spécialités : stratégie et développement durable) et d’un MSc en management de l’Université de Mannheim (Allemagne). Elle est aussi certifiée « Intégratrice One Planet Living » au niveau international ; une démarche portée par l’ONG britannique Bioregional.

Directeur des grands projets chez Eiffage Immobilier Méditerranée, Hervé Gatineau teste les nouveaux modes de production de l’industrie immobilière sur Smartseille, îlot démonstrateur low cost-easy tech d’Euoméditerranée. Des bureaux de LVMH aux parkings lyonnais jusqu’à l’écoquartier Smartseille, vitrine de l’écocité Euroméditerranée à Marseille... Hervé Gatineau est un « bébé Eiffage », comme s’en amuse cet ingénieur formé à l’ESTP. Une fidélité rare en ces temps de mercato permanent chez les promoteurs.

Une machine industrielle à tricoter fait face à l’ascenseur du 111, rue de Longchamp, à Paris : témoignage d’une histoire de famille pas comme les autres. « Une belle histoire », insiste Samuel Gelrubin, aujourd’hui président du groupe Terrot.

Le 26 juin, Hélène Geoffroy a été élue présidente du conseil d’administration d’Epareca pour un mandat de trois ans, succédant à Corinne Valls, maire (MGC) de Romainville, présidente depuis 2015.

Conscient de la crise énergétique à venir - et des dérèglements climatiques en cours -, Rob Hopkins a fondé, en 2005, un mouvement de « ville en transition » à Totnes, la ville britannique où il venait de s’installer.

Gilles Huchette se revendique à la fois urbaniste, développeur territorial et agriculteur. Diplômé de l’IEP de Lille et de l’Institut d’urbanisme de Lille, il a pris la direction d’Euralens au printemps 2018, après en avoir été responsable du label et des forums thématiques.

Des berges du Rhône aux rives de Saône et de Seine, de la treille de la cité Pélisson de Villeurbanne au parc promenade et aux jardins partagés de Mâcon, les « paysages d’usages » créés par In Situ sont « appréhendés comme des milieux fertiles et évolutifs permettant des parcours libres, des lieux de vie qui associent fortement l’espace, le temps, le vivant... et les gens », indique Emmanuel Jalbert, fondateur de l’agence.

REI Habitat est un promoteur atypique spécialisé dans la construction bois, la conduite de projets à haute valeur environnementale, et l'innovation.

Pour le maire (PS) de Clichy-sous-Bois (Seine-Saint-Denis) depuis 2011 et président de l’Anru depuis novembre 2017, c’est l’école qui doit être au cœur du renouvellement urbain des quartiers en difficultés. D’autant que les équipements publics sont un signe plus rapidement visible du changement.

Jean-Frédéric Gay et Nathalie Mélin se sont rencontrés durant leur formation à l’Esaj (Ecole supérieure d’architecture des jardins et du paysage de Paris). Leurs expériences au sein d'agences parisiennes d'urbanisme et de paysage ont nourri leur double sensibilité à l'urbanisme et au paysage.

Résorber la vacance et servir la création. C’est le mot d’ordre de Plateau Urbain. « De nombreux porteurs de projets associatifs, culturels ou entrepreneuriaux peinent à trouver des locaux pour leurs besoins. Dans le même temps, des millions de mètres carrés sont vides. Ils pèsent sur les finances des propriétaires, alors qu'ils représentent une ressource formidable », explique Simon Laisney, qui a fondé la coopérative en 2013.

Michèle Laruë-Charlus, diplômée de Sciences Po, docteure en philosophie, ancienne directrice générale de l'aménagement de la Ville de Bordeaux et de Bordeaux Métropole, déléguée générale de la biennale Agora, est responsable de la mission Bordeaux métropole 2050 (#BM2050).

L’AUC architectes urbanistes, depuis sa création en 1996 par Djamel Klouche, Caroline Poulin et François Decoster, peu après la fin de leurs études, s’intéresse aux problématiques urbaines dans toutes leurs échelles (planification territoriale, urbanisme réglementaire et opérationnel, études urbaines, projets d’aménagement ou de régénération urbaine...).

Diplômée en aménagement du territoire et urbanisme (Cesa-Polytechnique Tours), puis en sciences de l’information et de la communication (Paris-Sorbonne), Maud Le Floc’h a fondé, en 2002, le Polau-pôle arts & urbanisme (qui s’appelait pôle des arts urbains jusqu’à cette année) à Saint-Pierre-des-Corps, près de Tours. Elle le dirige toujours.

rançois Leclercq est architecte et urbaniste. Il crée l'agence Dusapin-Leclercq dès l'obtention de son diplôme avec Fabrice Dusapin en 1981. En parallèle, il travaille avec Yves Lion, notamment sur un sujet de recherche proposé par le PUCA (Plan urbanisme construction architecture), qui revisite la production et la conception des logements : « Domus demain, la bande active ». Il y fonde sa conviction de « la nécessité absolue de se battre au quotidien pour la qualité des logements, et contrer l’érosion permanente des ambitions collectives vis-à-vis de ce qui devient un produit quasi-financier coincé entre marges et pouvoir d’achat ».

Il est le « monsieur résilience » de la Ville de Paris. A la tête d’une équipe restreinte – il n’est pas responsable d’une administration –, Sébastien Maire, a la mission d’animer, depuis novembre 2015, de manière « ultra-transversale », la stratégie de résilience de la capitale. Le Conseil de Paris a adopté, à l’unanimité, en septembre 2017, un document foisonnant, déclinant tous azimut les principes, enjeux et politiques à mettre en œuvre afin de « mieux préparer le territoire à faire face aux enjeux du siècle », qu’il s’agisse de « chocs majeurs » (attentats, inondation…) ou de « stress plus chroniques » (dérèglement climatique, inégalités, migrations, pollutions).

Fin juin 2017, l’agence de conseil en projet urbain Citadia a intégré le groupe Scet, filiale de la Caisse des dépôts et consignations spécialisée dans l’ingénierie de projet. Un rapprochement qui avait pour objectif de « structurer, par l’alliance des moyens et compétences (près de 500 consultants), un acteur majeur du conseil aux collectivités, proposant une gamme très étendue d’expertises complémentaires et intégrées, sur toute la chaîne de l’ingénierie de projet ».

Sophie Mougard, directrice de l’Ecole nationale des Ponts et chaussées, se prononce pour « un immobilier plateforme de services dans une ville résiliente, économe en ressources et solidaire ».

Le collectif Métropop s’est donné comme objectifs de faire bouger l’image de la banlieue et de créer de l’adhésion territoriale, alors que le Grand Paris se dessine. Rencontre avec le délégué général de l’association, Julien Neiertz.

Alain Nicole est directeur général de Plurial Novilia, bailleur social du groupe Action Logement en pointe sur l'adaptation des logements et les innovations constructives.

Les cofondateurs de l’agence Obras souhaitent proposer stratégie et qualité urbaine à tous les territoires, à travers des projets économes. En accompagnant les Ateliers nationaux des territoires, ils ont contribué à diffuser la culture du projet urbain.

Jacqueline Osty, formée à l’Ecole du paysage de Versailles, a été consacrée cette année par le Grand prix national du paysage avec In Situ (lire le portrait d'Emmanuel Jalbert), la Ville et la Métropole de Rouen, pour la promenade fluviale rive gauche.

L’agence d'architecture et d'urbanisme Particules s'appuie sur « une forte complémentarité entre processus de projet et actions de transformations concrètes, entre vision politique et sensibilité géographique et environnementale ». Fondée en 2016 par Lou Bellegarde (Ensa de Versailles, master d’urbanisme de Sciences Po) et Fabienne Boudon Boudon (Ensa de Nantes, master d’urbanisme de Sciences Po), à Paris et Berlin – elles ont toutes deux travaillé à l’agence LIN de Finn Geipel –, Particules développe des méthodes de projet issues d’une forte expérience européenne et d’une appétence à l’interdisciplinarité, dans « trois domaines d’actions indissociables : études stratégiques, projets opérationnels et explorations ».

Imprégné d’intérêt général (titulaire d’un 3e cycle en aménagement du territoire après des études de sciences économiques, puis parcours professionnel dans le secteur des entreprises publiques locales), le directeur général de la Serm et de la SA3M à Montpellier milite pour la production d’une ville « aimable ». Christophe Pérez y ajoute volontiers l’adjectif « attractive », comme il l’a exprimé lors du Forum des projets urbains de la Méditerranée, le 28 septembre à Montpellier (cf. Traits urbains 99, page 58).

Le paysagiste lyonnais considère la place donnée au vivant comme un puissant levier d’équilibrage des fonctions urbaines.

Seul maire écologiste à la tête d’une grande ville, Eric Piolle aura poussé sa commune Grenoble sur les rails de la transition. Il faudra bien quelques années pour apprécier les fruits de cette transformation.

Le collectif d'urbanistes Point Virgule explore, de toutes les manières possibles, le devenir des zones d'activités économiques à l'orée de nos villes, afin d'en « révéler les potentialités ». Etudes, expérimentations, colloques, concours photo... tout ce qui peut être utile à la réflexion urbaine a sa place dans leurs travaux.

A la direction du Fourneau depuis février 2018, Caroline Raffin participe depuis plus de dix ans à l'écriture et au développement des projets du Centre national des arts de la rue et de l'espace public (Cnarep) breton, installé sur le port de commerce de Brest.

Imaginez une ville comme une forêt, un écosystème, avec des bâtiments connectés entre eux qui ne produisent pas de déchets toxiques, font circuler l’eau, régénèrent l’air, et abritent de la vie, des insectes, de la végétation… Voilà comment Benoît Renauld, le président de la C2C communauté, rêve la ville, avant d’ajouter : « bien sûr, c’est utopique mais c’est surtout très inspirant. Et à côté de cela, nous avons avec C2C une vision très pragmatique ».

Imaginez une ville collaborative, où les entreprises s’alimentent avec de l’énergie autoproduite dans les immeubles grâce au solaire ou aux éoliennes et échangée sur le net. Une ville où les véhicules électriques arpentent les rue sans chauffeur et sont à disposition des habitants, avec des Fablab où les logiciels sont en opensource, et où les écoquartiers sont passifs en énergie.

Robin Rivaton rêve d’un secteur immobilier non plus constitué de rentiers, mais d’entrepreneurs. Il en a fait un essai et a co-fondé Real Estech, association qui promeut l’innovation dans l’immobilier en rassemblant les start-up et grands groupes du secteur. Pour lui, cependant, « la technologie n’est qu’un moyen » dans la transformation massive sur le point de s’opérer dans l’immobilier.

Maire (PS) de Lens, président de la communauté d’agglomération de Lens-Liévin (CALL), Sylvain Robert préside depuis 2016 l’association Euralens, fondée en 2009 par Daniel Percheron « pour faire en sorte que le Louvre-Lens soit plus qu’un musée ».

Depuis juin 2017, il est le président de Domofrance, une entreprise sociale pour l'habitat implantée à Bordeaux depuis sa création en 1958. Une responsabilité que Philippe Rondot, par ailleurs p-dg de l'entreprise Co-nect, spécialisée dans la communication événementielle, ne prend pas à la légère. « Il y en a qui, durant leur temps libre, font de la voile ou jouent au golf, moi, je fais du logement social », sourit le sexagénaire.

Olivier Sichel, 50 ans, est diplômé de l’Essec, de l’IEP de Paris et ancien élève de l’ENA. D’abord inspecteur des Finances, puis dirigeant d’une filiale de Wanadoo, il a évolué dans le privé avant de devenir, en décembre 2017, directeur général adjoint du groupe Caisse des dépôts (CDC), puis directeur de la Banque des Territoires, à sa création, le 30 mai 2018. Il est également membre du comité exécutif de la Caisse des dépôts et du comité de direction du groupe.

Bernard Stiegler est philosophe. Spécialiste des mutations induites par les technologies numériques, initiateur et président du groupe de réflexion philosophique Ars Industrialis créé en 2005, il est directeur du département du développement culturel du Centre Georges Pompidou. Il a été directeur de programme au Collège international de philosophie, professeur à l'UTC (Université de Compiègne), directeur de l'unité de recherche Connaissances, organisations et systèmes techniques, qu'il y a fondée en 1993, directeur général adjoint de l'INA (Institut national de l'audiovisuel), puis directeur de l'Ircam (Institut de recherche et de coordination acoustique/musique).

Il y a un an, à l’occasion du Simi, Icade annonçait la création de Synergies Urbaines, son opérateur « concepteur de quartiers pour la ville de demain ».

Après une prime enfance passée en Tunisie, Henri Bava découvre à l’âge de sept ans la banlieue nord de Paris. Olivier Philippe, lui, séjourne pendant plusieurs années à Bombay. Michel Hössler, d’origine allemande, est un enfant d’Aubervilliers et de Saint-Denis. Tous trois revendiquent une multiculturalité qu’ils développeront dans leur pratique professionnelle et traduiront par des implantations à l’étranger, notamment en Allemagne depuis vingt ans.

A la question « où habitez-vous ? », Youssef Tohmé répond en riant : « Je vis dans l'avion ». C'est vrai, entre son agence libanaise Y.Tohme/Architects&Associates ouverte à Beyrouth en 2008, son antenne parisienne, et ses projets, l'architecte-urbaniste mène presque une vie de nomade. De toute façon, il ne saurait pas où poser ses valises : « Je n'ai pas encore trouvé la ville idéale », précise le quarantenaire. Avant d'ajouter pensif : « elle n'existe certainement pas ».

L’agence d'architectes et d'urbanistes Tica1, basée à Nantes, regroupe quatre associés, entourés d'une dizaine de collaboratrices et collaborateurs. Jérémy Gouellou est architecte-urbaniste (Institut de géoarchitecture de Brest, Ecole d'architecture de Nantes) ; Marie Périn, architecte et géobiologiste (Paris-La Villette, Ecole française de géobiologie) ; Charles Coiffier et Grégoire Barraud, architectes (Ecole d'architecture de Nantes).

Toposcope est une Scop pluridisciplinaire. Ses membres défendent « une vision ouverte, fédératrice et plurielle de l’espace » et traduisent dans leurs projets « intérêt général, qualité écologique et équité sociale » mais aussi « la qualité d’usage essentielle aux espaces vécus ».

De la place de la République aux places du Grand Paris, le tandem de TVK souhaite construire une culture collective des métamorphoses métropolitaines.

C’est l’histoire de Gilles, un fonctionnaire chargé en 2050 de mettre en place la concertation autour du « méga grand Bordeaux ». Pourtant très vite, noyé dans les travaux d’expertise, le projet capote. Et alors que Gilles part, façon road-movie, à la rencontre des habitants, des urbains, comme des ruraux, se dessine une carte du territoire, sous forme de roman graphique.

Les 100 qui font la ville

Les 100 qui font la ville, un hors-série du magazine Traits Urbains